Josy
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 |  Sujet: Marie de Magdala  Mar 12 Mar 2013 - 19:24 | |
|  MARIE DE MAGDALA
Matthieu 28: 1 Après le sabbat, comme le jour commençait à poindre le dimanche matin, Marie de Magdala et l’autre Marie se mirent en chemin pour aller voir la tombe.
Le jour commençant à luire, le premier jour de la semaine. Cette indication assez obscure a donné lieu à des interprétations diverses. Employé comme préposition le mot grec ne peut signifier que longtemps après. Il faut le considérer comme un adverbe et traduire "sur le tard dans la journée du sabbat," ou comme le sabbat finissait.
Jean 20:1 ici, nous voyons Marie de Magdala accompagnée de l’autre Marie.
Marc 16:1 lui donne deux compagnes
Luc 24: 10 enfin, constate la présence de quelques autres femmes. Dans l’histoire de la résurrection de Jésus, plus qu’ailleurs, les relations des évangélistes, vraies dans leurs données générales, présentent des divergences de détail qu’on ne peut toujours concilier. On conçoit très bien que, dans les scènes multipliées et rapides de ce grand événement, au milieu de la surprise, de la crainte, de la joie qu’en éprouvèrent les disciples, chacun rapporta ce qu’il avait vu ou ce qui lui avait été dit par d’autres…
Le Sabbat est le jour de repos divinement institué pour tous les hommes. Dans la Genèse nous voyons Dieu se reposer le 7eme jour qu’Il a béni et sanctifié. La première mention d’un 7eme jour, jour de repos se trouve en Ex.16 : 23-30. C‘est le quatrième commandement. Ce jour rappelle le repos de Dieu après la création et la fin de l’esclavage en Egypte (Deut.5 : 12-15).
Dans l’Ancien Testament, tous doivent avoir part à ce repos, même, les bêtes de sommes.
• Le Sabbat devient le signe particulier de l’Alliance perpétuelle conclue par le Seigneur avec Israël.
• Aucun ouvrage ne doit être fait ce jour là.
• Le sabbat est considéré parmi les jours de joie d’Israël, le peuple devait en faire ses délices pour chercher particulièrement à accomplir la volonté du Seigneur et pour le glorifier et l’honorer.
• Le Sabbat allait du soir du vendredi au coucher du soleil du samedi soir.
A l’époque du Christ, les pharisiens émettaient des prescriptions ridicules à propos du Sabbat, interdisant même les gestes de miséricorde, ce qui les faisaient combattre Jésus parce qu’Il opérait des miracles ce jour là. Mais Jésus à dit: «le Sabbat a été fait pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat».
Dans les Evangiles et dans les actes, le sabbat est souvent mentionné en rapport avec les juifs. Dans le reste du Nouveau Testament, il est cité pour nous dire de voir en lui une image du repos de la foi que nous avons en Christ (Col.2: 16 et Héb.4: 4).
Sous la Nouvelle Alliance tout notre temps appartient à Dieu. Ce repos hebdomadaire est une ombre du repos constant que nous pouvons avoir en Christ (Col.2 : 17). Ceux qui croient entrent dans ce repos (Héb.4 : 3,9,10) car c’est le Seigneur qui agit en eux tous les jours de la semaine.
Il est souhaitable qu’afin d’avoir le temps voulu pour fréquenter le culte comme cela nous est recommandé en Héb.10: 25 et en vue d’un bon équilibre physique, que les chrétiens chôment le dimanche. Cependant ce n’est pas cela qui leur permet d’observer chrétiennement le 4eme commandement. Sa signification pour le chrétien consiste à vivre tous les jours dans le repos spirituel de la foi décrit en Héb.3 et 4.
A cette époque il n’était pas inhabituel de trouver à un festin des gens qui n’y avait pas été invité, même une prostituée. Des repas tel que celui-ci n’était pas privé, on pouvait rentrer et regarder ce qui se passait.
Chaque Evangile rapporte l’onction de Jésus par une femme (Mc.26 : 6, Mc 14 : 3, Jn.12 : 1), il y a de bonnes raisons pour penser que ceux de Mt., Mc. et Jn. rapportent un seul et même épisode et que Luc en relate un autre. Tous les trois font allusion à un événement de la dernière semaine de la vie de Jésus, tandis que celui que Luc cite vient beaucoup plus tôt. Les autres récits sont différents ainsi que la discussion qui suit, Luc parle d’amour et de pardon, les autres parlent de vendre le parfum pour en donner l’argent aux pauvres. Rien ne permet de penser que la femme des autres Evangiles ait été une femme prostituée. En Luc 7 alors qu’un pharisien invitait Jésus, nous voyons une femme connue de la ville pour sa vie dissolue oindre de parfum les pieds de celui-ci.
L’identifier avec Marie de Magdala ne repose sur aucun fondement, et tout dans l’Evangile parait y être contraire. Luc 8: 2 mentionne pour la première fois Marie de Magdala avec d’autres femmes que Jésus avait délivrées de malins esprits et d’infirmités. Or, rien dans ce récit, ne montre que Jésus se trouve en présence d’une possédée dont il chasse le démon. Elle ne doit pas non plus être confondue avec Marie de Béthanie (Jn.12 : 1). Luc qui est seul à rapporter ce récit, est inspiré par délicatesse à taire son nom. Ce récit met en évidence que Jésus seul peut nous pardonner nos péchés, et cela devrait exciter notre reconnaissance !
En Luc 8: 2 Nous voyons Marie de Magdala possédée de 7 démons.
Magdala désigne certainement son lieu d’origine. Magdala se trouve sur la rive sud ouest du lac de Galilée.
Elle était démoniaque: c'est-à-dire une personne que possède un démon régnant sur elle. Ici il s’agit de 7 démons ! On peut supposer que le démon n’obtenait un tel empire sur les personnes que si de graves péchés lui en facilitaient les moyens et que son action se manifestait alors par un état maladif.
Marie de Magdala a donc été relevée de cette profonde déchéance physique et morale et elle en conservera une telle reconnaissance pour son libérateur qu’elle se dévoua entièrement à Lui.
La première mention de cette Marie suit de très près le récit de l’onction des pieds de Jésus par une pécheresse, dans une ville Galiléenne. C’est pourquoi on a pensé à tord que ces deux passages se rapportent à la même femme. Cette supposition à fait passer Marie de Magdala pour une créature de mauvaise vie. Son nom en est resté entaché, bien que le rapprochement arbitraire des deux passages ne puissent justifier cette idée. Nous ne savons pas quelle forme avait la terrible possession dont elle fut libérée. Sa vie, jusqu’au moment où elle rencontra Jésus devait ressembler à un cauchemar, mais après qu’Il l’eut délivrée de la puissance du diable, sa vie fut transformée.
Marie-Madeleine avait donc été relevée de cette profonde déchéance physique et morale, et elle en conserva une telle reconnaissance pour son Libérateur, qu’elle se dévoua entièrement à lui et le suivit jusqu’au pied de la croix. (Mt 27:56)
Parfois la présence d’un tel esprit provoque certaines maladies.Quelques uns dans la Bible sont décris comme ayant un esprit muet et sourd et des symptômes morbides, intermittents, semblable à de l’épilepsie (Mc 9: 14, Mt.17: 15-18, Lc.9: 37) de là vient l’opinion, que la possession n’était qu’une supposition juive pour expliquer des maladies physiques et mentales. Mais cette opinion ne tient pas compte des faits suivants : les démons parlent, ils sont doués par moment d’une connaissance dépassant celle des hommes concernant par exemple la divinité de Christ (Mc.1 :21) ; ils affirment avoir une personnalité distincte, agissant indépendamment de Jésus et de la personne possédée (Mt.8: 31). Il est certain que Jésus a admis la présence effective des démons et en a instruit ses disciples, en leur disant par ex., que rien, si ce n’est la prière, ne peut faire sortir les esprits (Mt 9: 29). Les Ecritures enseignent que l’homme lui-même est responsable de son triste état de possession. Il faut probablement qu’il ai été avili et affaibli par le péché, personnel ou familial avant de devenir la proie d’un démon (Sam.16: 14, 13: 8-14, 15: 10-31). Le glorieux message de l’Evangile est que Christ a triomphé des puissances des ténèbres (1Jn.3: 8) et que quiconque l’invoque avec sincérité sera délivré d’une possession démoniaque (Act.10: 38, Rm.10: 13)
Ce n’est pas parce que l’âme est balayée et ornée que le démon peut s’en emparer… c’est parce qu’elle est vacante… Mt.12 : 43. L’homme qui se débarrasse d’un esprit mauvais et ne met rien à la place est en grave danger moral.
Le corps est un temple, il ne peut rester vide (1Co.6 : 19).
Par exemple, un buveur devenu abstinent pour un temps sans avoir laissé Christ régner en lui, retombe sous le pouvoir de son ancien tyran accompagné d’autres passions encore pires. Il est essentiel d’accepter Jésus dans notre vie, de nous repentir en vérité, de changer de vie. Sinon les démons reviennent en force occuper la place vide.
La Pâque est la première des trois solennités annuelles à l’occasion desquelles tous les israélites devaient se présenter au Temple.
* Un agneau devait être immolé à la fête de Pâques. Cette fête fut instituée en Egypte, pour commémorer l’événement fondamental de la délivrance des israélites.
* Christ notre Pâque était sans défaut comme l’agneau pascal. Il fût immolé à Pâque ! Cette fête s’appelait «Pascha» mot hébreu devenu en français «Pasche» et finalement : Pâques.
La fête commençait le 14 du mois de Nissan et durait 7 jours. Elle était assimilé à un sabbat, de même que le 7eme jour de la Pâque : aucune œuvre servile ne devait se faire ce jour là, que marquait une sainte convocation. Les chrétiens la fêtaient le 17 Nissan.
Elle s’ouvrait avec une nouvelle lune de l’équinoxe du printemps et correspondait à la fin mars, début avril.
Le lien entre les deux Pâques est souligné par le fait que Jésus est monté sur la croix à l’époque de cette fête, à l’heure où l’on se préparait à immoler un agneau.
En 196, au Concile de Césarée, il fut décidé que le jour de la résurrection serait célébré chaque année un dimanche, au cours de la période qui marquait la fête d’Esthar ou d’Astarté, ce qui donna Easter, Pâque en anglais.
Les croyants juifs, n’ayant pas été représentés à ce Concile furent atterrés en apprenant la nouvelle. «Dieu avait instauré pour nous la Pâque, s’écrièrent-ils et Jésus est ressuscité le 3eme jour après la Pâque ! Comment pouvez-vous changer la date !...
Les non juifs firent la sourde oreille !
Plus tard, les ecclésiastiques ont voulu donner aux Pâques chrétiennes une signification particulière et les démarquer de la Pâque juive. En l’an 325, le Concile de Nicée a décrété que Pâques tomberait toujours un dimanche d’Esthar et, quelques années suivantes qui seraient obligatoirement ultérieur au début de la Pâque juive.
(Lire Trahi page 95 !)
Malgré les revendications qui s’élèvent régulièrement pour réclamer la célébration de Pâques à date fixe, la fête reste mobile et oscille entre le 22 mars et le 25 avril !
La date de la fête de Pâques varie parce qu’elle dépend de la Pâque juive. Elle est l’objet de controverses qui durent depuis des siècles et qui déconcertent même les autorités religieuses. Les premiers chrétiens célébraient Pâques pendant la Pâque juive.
Comme les différentes religions n’utilisent pas toutes le même calendrier, la date de Pâques peut varier de quelques semaines d’un pays à l’autre !
Selon le calendrier Grégorien, qui est le plus utilisé, le jour de Pâques est fixé au 1er dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps. Si la pleine lune est un dimanche 21 mars par ex., Pâques est fêté le dimanche suivant.
Marie avait été amené des ténèbres à la lumière, elle avait été littéralement saisie par Jésus-Christ… Désormais le Christ était son seul Seigneur et elle le suivit jusqu’au bout à n’importe quel prix. Voila pourquoi elle accompagna Jésus à l’instar d’autres femmes délivrées comme elle de la puissance des démons.
Jésus avait marché d’épreuves en épreuves et Marie ainsi que quelques femmes le suivirent jusqu’au bout…les disciples à part Jean l’avaient abandonnés mais elles l’accompagnèrent avec amour…
Ces femmes savaient que suivre Jésus était dangereux…
Il est clair que Marie ne laissa pas sa maison vide ! Sa repentance fut réelle et efficace, elle expérimenta une réelle transformation et elle avait retrouvé l’usage de ses facultés.
Elle suivie de suite le Seigneur Jésus. Elle compris l’importance de rester près de Jésus. Elle savait par expérience qu’elle ne pouvait se permettre de sous estimer la puissance de Satan. Elle ne resta pas à Magdala, elle quitta tout pour suivre Jésus. Elle l’assistait de ses biens et se tint prête à vivre inconfortablement et à obéir en toute chose à Dieu. Luc 8 : 1-3 nous décrit bien le Seigneur allant de lieu en lieu pour annoncer le Royaume de Dieu, accompagné des 12 et de quelques femmes qui, guéries par Lui de leurs infirmités l’assistaient de leurs biens.
C’est à Marie de Magdala que revint le privilège et l’honneur d’annoncer la résurrection. Cette histoire se trouve dans les 4 évangiles… Le nom de Marie de Magdala figure toujours en tête de liste des personnages féminins (sauf à la crucifixion où Marie figure en première place). Son nom est mentionné 14 fois, et chaque évangéliste a eut soin de mentionner qu’elle fut le premier témoin de la résurrection, en effet c’est à elle que Jésus ressuscité apparaît en premier (Mc.16 : 9, Jn.20 : 18) et, c’est elle qui l’annonce aux disciples. Quel privilège pour cette femme que d’avoir été la première à voir Jésus ressuscité et d’être choisie pour l’annoncer aux disciples ! Elle est pour les femmes, un témoignage des privilèges que Dieu peut accorder à toutes femmes qui, par amour et par reconnaissance se consacre entièrement à Lui.
Elle eut aussi le privilège de suivre Jésus de lieu en lieu. C’était donc toute une caravane qui suivait Jésus dans ses voyages missionnaires: les douze apôtres et des femmes qui, guéries par lui de corps et d’âme, se dévouaient à son service. Pour les disciples, c’était une école d’évangélisation, où ils recueillaient, sous la direction du Maître, de précieuses expériences en vue de leur oeuvre future.
Croyant en la puissance de Jésus, Marie de Magdala fut délivrée de 7 démons par Sa Parole, puis, elle expérimenta une véritable transformation.
* Elle resta fidèlement attachée au Seigneur
* Par sa constante communion avec le Seigneur elle s’est épanouie en Lui.
* Elle a suivi Jésus et l’a assisté jusqu’à la fin.
* Elle fut le premier témoin oculaire de Sa résurrection, la première personne à recevoir une révélation de la vérité qui commande toute l’histoire du salut, c'est-à-dire que «Jésus est toujours vivant».
* Elle fut la première a proclamer la résurrection de Jésus.
* Elle illustre avec éclat l’amour et la puissance de Jésus Christ pour tout être humain et le grand amour possible de la part d’un être humain pardonné, délivré, régénéré, renonçant à tout pour le suivre.
Ne sois pas effrayé car je t’ai délivré, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi Esaïe 43: 1 - Jésus a appelé Marie par son nom, Dieu nous appelle aussi par notre nom et attend de chacune de nous la même attitude que celle de Marie.
"Ce qu’il y a de plus personnel dans les manifestations humaines, c’est le son de la voix; c’est par ce moyen que Jésus se fait connaître à Marie. L’accent que prend, dans sa bouche, ce nom de Marie, exprime tout ce qu’elle est pour lui, tout ce qu’il est pour elle." Godet.
Aussi est-ce avec un tressaillement de joie que Marie, à son tour, pousse cette exclamation dans laquelle elle met toute son âme: Rabbouni ! Ce qui signifie : Mon grand maître ! Elle ne peut en dire davantage. Ce seul mot, prononcé dans une telle situation, a paru si important à l’évangéliste, qu’il l’a conservé dans la langue originale.
A nous aussi Jésus demande :
• De ne laisser aucun démon nous entraver car Il veut toujours nous libérer ou nous aider à les discerner à temps afin que nous les éloignions en son nom
• De confesser nos péchés afin d’être pardonné et purifié (1Jn.1 : 9) et de rester en communion avec Lui.
• De le suivre en renonçant à tous nos droits
• De se charger chaque jour de notre croix. (Mt.16 : 24)
• De ne pas conformer notre vie aux principes qui régissent le siècle présent. Rm.12 : 1
• De donner à nos pensées une nouvelle orientation afin de discerner afin de discerner ce que Dieu veut de nous.
Rappelons-nous toujours qu’à la base du salut, il y a le sacrifice de Christ et qu’à la base de la vie de la foi, il y a le sacrifice du moi.
Les huguenots avaient pour sceau un boeuf entre un autel et une charrue, avec ces mots : Utrique Paratus «Prêts pour l’une comme pour l’autre». A Dieu de choisir pour moi la santé ou la maladie, ou le travail quelconque par lequel Il veut que je le serve.
En Colossiens 1 : 9-11 Paul a prié : que Dieu que nous fasse connaître et comprendre toujours mieux sa volonté. Que le Saint–Esprit nous accorde la sagesse et le discernement spirituel… que notre conduite fasse honneur au nom du Seigneur et lui plaise à tous égards, que nous réjouissions son cœur en portant des fruits qui lui soient agréables ; c’est–à–dire toutes sortes d’activités utiles. Que nous fassions des progrès dans la connaissance de Dieu… de nous fortifier par sa puissance admirable et illimitée afin que nous puissions tout supporter et persévérer jusqu’au bout et avec joie ! AMEN !
Josette Risnes d’après « Eve et ses Filles » de Gina Karssen et certains commentaires Bibliques de la Bible Online
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