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 DEBORA

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Josy
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Josy


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MessageSujet: DEBORA   DEBORA Icon_minitimeJeu 3 Oct 2013 - 20:04

DEBORA Debora12
 
DEBORA
Lire Juges 4 : 1-10, 12-16, 23-24

Une femme de foi préside aux destinées de son pays

Débora, prophétesse, administrait la justice en Israël. Elle siégeait sous le palmier qui, depuis lors, porte son nom, entre Rama et Béthel, dans la région montagneuse d’Ephraïm. Les Israélites se rendaient auprès d’elle pour régler leurs litiges.
Un jour, elle envoya chercher Baraq, fils d’Abinoam, de Qédech en Nephtali, et lui dit: Voici ce que t’ordonne l’Eternel, le Dieu d’Israël: "Va recruter dix mille hommes dans les tribus de Nephtali et de Zabulon et conduis-les sur le mont Thabor.
Je mènerai au torrent de Qichôn Sisera, le chef de l’armée de Yabîn, avec ses chars et ses troupes, et je te donnerai la victoire sur lui." Baraq répondit à Débora: Si tu m’accompagnes, j’irai; mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas.
Soit, lui répondit-elle, j’irai avec toi; mais sache que ce n’est pas à toi que reviendra l’honneur de l’expédition que tu vas entreprendre, car c’est entre les mains d’une femme que l’Eternel livrera Sisera. Débora se mit donc en route pour se rendre avec Baraq à Qédech.
Celui-ci y convoqua les tribus de Zabulon et de Nephtali. Dix mille hommes le suivirent et Débora partit avec lui.

L’époque des juges est l’une des plus sombre de l’histoire d’Israël. Les fréquentes incursions de l’ennemi font régner une grande insécurité dans les villes et les campagnes. Le pays est occupé depuis 20 ans par Jabin. La population ne jouissait d’aucune liberté… partout régnait la peur et le découragement.
Après une période d’environ quatre vingt ans de paix et de prospérité, les Israélites, loin de témoigner de la gratitude envers Dieu s’étaient livrés à des cultes idolâtres.  
Le peuple qui s’estimait assez fort pour prendre en main son destin fut livré à lui même et privé de la présence et de la protection divine. Expérience amère qui se traduisait au niveau national, par un état de guerre et une totale incapacité de résister à l’ennemi.

La prophétesse Débora (Abeille) était d’une stature morale exceptionnelle. Elle exerçait la double fonction de juge et de conseiller dans les affaires publiques et privées du peuple d’Israël, elle fut la seule femme parmi les 12 juges qui dirigèrent le pays de l’époque de Josué à Samuel.
Outre sa fonction de chef d’Etat elle exerçait une influence spirituelle incontestée et glorifiait Dieu.
A la fois messagère et médiatrice entre le Tout Puissant et son peuple d’Israël, elle su avec amour inculquer à ce dernier le discernement et la sagesse…. Elle fut consciente que son état de femme l’écartait de la conduite de la guerre et elle confia la direction des opérations à Barak
Ses pensées et ses actes émanaient de la connaissance de son Seigneur. Débora était une femme d’action mais d’une action inspirée et contrôlée par Dieu.

Le mot prophétie suggère une capacité surnaturelle de parler qui présuppose chez celui qui parle, l’assurance que le contenu de son message ne provient pas de sa propre intelligence mais qu’il est le porte parole révélant la volonté de Dieu.
2 Pi.1: 21 En effet, ce n’est pas par une volonté humaine qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
Apoc. 19 :10 « Le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. »
Cette affirmation signifie que le véritable but de la prophétie est de rendre témoignage à la personne et à l’œuvre de Jésus.
Le premier sens de prophétiser, dans le N.T., signifiait «dire la parole de Dieu». Les paroles inspirées des prophètes ont été préservées pour nous dans la Bible. Dans un sens secondaire, prophétiser signifie «déclarer la pensée de Dieu telle qu’elle a été révélée dans la Bible».
Un prophète parle de la part de Dieu et annonce la parole du Seigneur. Il peut aussi prédire des événements futurs, mais cela n’est pas un élément indispensable au don de prophétie. Dans l’Eglise primitive, les prophètes étaient: «des hommes qui parlaient sous l’influence directe du Saint-Esprit, et révélaient la pensée de Dieu concernant soit des vérités doctrinales, soit des devoirs à accomplir dans le présent, soit des événements futurs» " Romains 16.27". Le contenu de leur ministère a été préservé à notre intention dans le N.T. Il n’est pas possible d’ajouter aujourd’hui aucune prophétie inspirée à l’ensemble de la doctrine chrétienne puisque la foi a été transmise aux saints une fois pour toutes (Jude 3).

Dans les deux Testaments, le terme de prophétesse est employé pour des femmes, tout comme "prophète" pour des hommes. Parmi celles dont il est fait mention, on trouve Miryam la soeur de Moïse (Ex. 15.20), Houlda qui transmit la parole de Dieu au roi Josias (2Rois 22.14) et les quatre filles de Philippe à Césarée (Act. 21.9). Le don de prophétie était pratiqué par les deux sexes dans le N.T. (1Cor. 11.4 ; Act. 2.17).
Un(e) prophète(sse) c’est :
1 - Celle ou celui qui parle à la place d’un autre : Interprète, Hérault
2 - Celle ou celui qui déclare des évènements à venir, le (la) prophète(esse) est quelquefois appelé : le voyant(e)  (1Sam 9 :9, Esaie 30 :10, Amos 7 :12)
Les inspiré(e)s ne sont pas continuellement sous l’empire de l’Esprit de prophétie, ils attendent la révélation du Seigneur lév. 24 :12,  leur pensée est distincte de celle du Seigneur 1 Sam. 16 :6

Les juges étaient des hommes chargés de dispenser la justice. Quand Israël était dans le désert, Moïse dut déléguer son autorité pour juger les litiges ordinaires (Ex. 18.13). La loi d’Israël prévoyait des juges après l’établissement en Canaan; ils devaient être scrupuleusement justes et honnêtes (De 16.18-19). Des textes trouvés à Mari en Syrie (vers 1800 av. J.C.) indiquent que la fonction des juges était de faire régner l’ordre, de percevoir les impôts et de dispenser des informations. Une période de conflits entre tribus et de défaites fit suite à la mort de Josué. Dieu y répondit en suscitant des hommes appelés "juges", chefs de guerre et dirigeants en temps de paix (Ju 2.16); le premier mentionné est Othniel et le dernier Samson (Ju 3.9; 16.31). Durant la période précédant la monarchie, Eli le prêtre et Samuel le prophète jugèrent Israël (1Sa 4.18; 7.15). Sous la royauté et après l’exil, les juges furent à nouveau plus nombreux, avec des pouvoirs judiciaires et administratifs (p. ex. Ch 26.29; Esd 7.25). (il y eut 6 grands juges et sept petits)

Débora fut la seule femme à être juge

Au nombre des chefs-d’œuvre de la poésie religieuse d’Israël il y a le cantique de Débora. Elle y exprime beaucoup d’attributs de Dieu
Ce chant de gratitude exubérante est un chef d’œuvre de poésie
L’émotion y est sincère et intense
Les phrases courtes et abruptes créent un climat dramatique
La langue et les tournures employées expriment une ferveur spontanée. Le cantique de Débora et de Barak, véritable joyau de la poésie hébraïque, exalte la victoire d’Israël qui est avant tout la victoire de Dieu sur ses ennemies, il proclame la joie intense des chefs puisée en Dieu plutôt que dans la satisfaction du devoir accompli.

Débora chanta ce cantique avec Barak. Il est naturel de supposer, surtout quand on pense aux mœurs de l’Orient, que ce fut dans le jour de fête où l’on célébra cette victoire, que Débora et Barak chantèrent ce cantique devant le peuple assemblé pour cette solennité. Peut-être cette déclamation était elle accompagnée de musique et même d’une représentation scénique. Cet hymne triomphal comprend trois tableaux : celui de la sécurité et de la paix, fruit de la victoire ; celui de la victoire elle-même ; et celui de la mort tragique du chef ennemi. Chacune de ces trois parties comprend dix versets.

Bien que Dieu occupe la place d’honneur dans son cantique, Débora fit une large part à ceux de ses concitoyens qui, tel Barak, Joël et d’autres chefs du peuple, ont été à ses cotés les artisans de la victoire. Loin de s’attribuer tous les mérites, elle dresse un tableau réaliste de la situation d’Israël.
Elle présente d’elle-même la simple image d’une mère en Israël, mère soucieuse avant tout du bien de ses enfants et de l’intérêt de son pays. «Puis, (dit-elle) tous ensemble marchons avec hardiesse» v 21

L’Ecriture appelle Débora: «prophétesse, femme de Lappidoth». Il est intéressant de noter que, se décrivant elle-même, elle n’a pas usé de termes telles que prophétesse, épouse, juge, général, leader, ni d’un quelconque superlatif, mais, de mère en Israël.
Même si nous n’avons pas une position d’autorité nous pouvons être une vraie mère pour nos enfants et pour ceux de notre voisinage en les guidant dans une bonne direction et en leur inspirant la justice. Nous pouvons être une mère dans la sphère où nous évoluons qu’elle soit petite ou large ! Tout ce que Débora avait est à notre disposition aujourd’hui : sa sagesse qui se trouve dans les écritures ; sa foi en l’Eternel qui repose sur une relation étroite avec lui ; Sa bravoure est accessible quand nous mettons notre confiance dans le Seigneur et dans ses promesses ; sa force intérieure et sa sérénité découle non pas d’une confiance en elle mais en Dieu-même

Conclusion : Débora fut une mère en Israël. Elle n’est d’ailleurs pas la seule femme qui se soit levée à l’ordre divin.
Au sein du nouvel Israël qu’est l’Eglise, ces mères sont nombreuses et plusieurs de leurs enfants  se lèveront un jour pour les dire bienheureuses (prov.31 :28.)
Le Ps. 62: 12 dit : Le Seigneur dit un mot, aussitôt les messagères forment une armée nombreuse – ou – Grande est la foule de femmes  qui répandent le bonne nouvelle, qui annoncent le triomphe.
Préparons nous donc à être de ces mères spirituelles, comme Débora restons prêt du Seigneur pour entendre ses directives, reconnaître des vocations.
Prions, encourageons, reprenons, gardons notre place en restant derrière la tâche assignée à nos frères et sœurs dans la foi, restons unis avec eux !
Quel exemple grandiose que celui de Débora !
Débora a su garder sa place auprès de Barak, car l’armée suivait Barak… elle ne fait que lui emboîter le pas puisque c’est Barak qui rassemble 10 000 hommes  et, c’est Barak qu’ils suivirent. Elle met aussi en avant les chefs d’Israël, heureuse de les avoir aidé à se ressaisir et à jouer leur rôle dans le combat.
Pourtant l’impulsion est venue d’elle et Dieu lui en attribue la victoire (5 :3)
Sans Débora qu’aurait pu faire Barak ? rien. Mais sans Barak qu’aurait pu faire Débora ?
Bénissons Dieu de les avoir suscité l’un et l’autre ! Soyons conscientes de l’importance et du rôle de chacun et, respectons-les…
Débora est restée dans l’humilité. Elle ne s’est pas prise pour ce qu’elle n’était pas. Elle manifeste son désintéressement, son courage, elle est active.
Résultat : Débora a conduit le peuple d’Israël sur le chemin de la Victoire.

Le secret du rayonnement qui se dégage de cette femme nous est donné dans la dernière phrase de son cantique « Ceux qui aiment l’Eternel sont comme le soleil quand il paraît dans sa force »
L’amour est la clé de cette vie exceptionnelle.
2 Jn. 6 affirme : L’amour consiste à vivre selon les commandements de Dieu, car lorsqu’on l’aime, on obéit à ses directives. Et voici le commandement qui vous a été donné dès le commencement pour être votre règle de vie: “Marchez guidés par l’amour.”
L’amour est présenté comme le fait de marcher selon ses commandements. Il s’avère impossible d’aimer véritablement, au sens spirituel, si nous ne marchons pas dans l’obéissance au Seigneur et à la vérité de Dieu.

Dieu attend de nous cette disposition de Cœur.
Josette Risnes - d’après «Eve et ses filles » de Gina Karssen et certains commentaires de la «Bible Online»

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Josy

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