Josy
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 |  Sujet: Pour nous qui sommes vieux  Sam 10 Déc 2011 - 8:28 | |
|  Dieu : Le Même
« Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, en qui il n’y a pas de variation ni d’ombre de changement. » #Ja 1:17
« Jusqu’à votre vieillesse je suis le Même, et jusqu’aux cheveux blancs, je vous porterai. » #Esa 46:4
Tout change dans ma vie : je vieillis, mes facultés diminuent, mes pensées évoluent, mes appréciations sur les gens se modifient, etc. Oui, pour une créature comme moi, rien ne reste immuable, tout se transforme.
Il n’en est pas ainsi pour Dieu, bien au contraire ! Il reste ce qu’il a toujours été : parfait. Il ne peut cesser d’être identique à lui-même. Il possède toute sagesse, et il la possédera toujours dans sa plénitude. Il est saint et le restera toujours. Il est bon, juste, véritable, et le demeurera toujours. Rien de ce qui arrive n’amoindrira jamais Dieu dans aucun de ses attributs. Cela ne veut pas dire que Dieu est inaccessible ; au contraire, l’Écriture témoigne que Dieu est sensible à l’obéissance comme à la désobéissance, à la détresse comme à la joie,
à l’incrédulité comme à la foi de sa créature. Il s’intéresse à chaque personne comme si elle était seule au monde.
Pour moi, croyant, la pensée que Dieu s’appelle « le Même », me réconforte beaucoup. Rien de ce que je fais ou ne fais pas, ne fait varier son attitude envers moi, pas de variation ou d’ombre de changement dans son regard miséricordieux. Comme il m’aimait dans l’éternité passée, comme il m’aimait quand il donnait son Fils pour moi sur la croix, il m’aime aujourd’hui, et m’aimera dans l’éternité.
La pensée que Dieu reste le Même me remplit de certitude Quant à la gloire qu’il a promise à Christ : le jour vient où toute langue proclamera « que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Ph 2:11).
Quant à mon avenir : il accomplira la promesse laissée par Jésus Christ de m’introduire dans la félicité pour l’éternité.
Dieu reste le Même vis-à-vis du mal. À la croix, Dieu a fait passer sur son Fils le châtiment que je méritais à cause de mes péchés ; ce châtiment attend ceux qui refusent le salut qu’il leur offre. Pensons-y pour avertir tous ceux qui nous entourent et qui n’ont pas encore fait le pas de la foi !
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« Je suis le Même » (2)
« Jusqu’à votre vieillesse je suis le Même, et jusqu’aux cheveux blancs, je vous porterai. Moi, je l’ai fait ; moi, je porterai et moi, je chargerai sur moi, et je délivrerai. » Esa 46:4
Dieu est le « Père des lumières, en qui il n’y a pas de variations ni d’ombre de changement » (Ja 1:18). Le connaître, le croire et le comprendre, n’est-ce pas notre raison d’être, à nous aussi, chrétiens du 21e siècle ? Nous voyons Dieu agir pour préparer la venue de son Fils, nous le voyons s’occuper avec amour de l’homme pour le ramener à lui. Nous le connaissons comme un Dieu de pardon, comme le Père de miséricorde …
Mais Dieu révèle également qu’il est « le Même » pour nous encourager et nous dire que son amour n’a pas changé. Ce titre glorieux a des effets pratiques aujourd’hui pour les chrétiens. Dieu affirme que, en vertu de son caractère immuable, il portera son peuple, il s’en chargera et le délivrera. N’est-ce pas aussi ce qu’expérimente tout enfant de Dieu ? Celui qui veille sur nous, depuis que nous existons, s’implique dans notre vie de chaque jour jusqu’à notre vieillesse. Il le fait parce qu’il nous aime, parce qu’il nous a donnés à son Fils (Jn 17:9), parce que Jésus intercède et prie pour nous, mais aussi parce qu’il est « le Même ».
Le N.T. nous assure, comme l’A.T., de la constance des soins et de la protection de Dieu, en termes très simples :
Arrivé à la fin de sa vie, l’apôtre Paul fait part de son expérience : « Le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié » (2Ti 4:17).
Exilé, Pierre écrit : « Rejetez sur lui (Dieu) tout votre souci, car il prend soin de vous » (1P 5:7).
L’auteur de l’épître aux Hébreux cite le Ps 118 : « Le Seigneur est mon aide ; je ne craindrai pas : que me fera l’homme ? » et ajoute : « Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement » (Hé 13:6,8).
Alors, confiance ! Plaire au Seigneur
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Pour nous qui sommes vieux
« Jusqu’à votre vieillesse je suis le Même, et jusqu’aux cheveux blancs, je vous porterai. » #Esa 46:4
« Les cheveux blancs sont une couronne de gloire s’ils se trouvent dans la voie de la justice. » #Pr 16:31
C’est difficile de ne presque plus voir et de ne pas entendre grand-chose. Mais bienheureux ceux qui, acceptant leurs infirmités sans se plaindre, profitent de leur isolement pour chercher dans le silence à écouter Jésus Christ leur parler, et pour goûter sa communion.
C’est difficile de se sentir faible et diminué, de ne plus pouvoir participer à la cène, le repas du souvenir avec ses frères et sœurs. Mais bienheureux celui qui expérimente que la présence de Dieu et sa grâce sont suffisantes pour supporter tout.
C’est parfois difficile d’être confronté à des manières de vivre qu’on n’a pas connues dans son propre temps. Mais bienheureux celui qui accepte les différences qui le séparent des nouvelles générations et qui compte sur Dieu qui sera avec les jeunes comme il a été avec lui.
Bienheureux quand il affirme que Dieu ne change pas, qu’il s’appelle « le Même », plein de bonté et de prévenance envers ses enfants quelle que soit l’époque.
C’est difficile de n’être plus capable de porter activement les charges de ses frères et sœurs. Mais bienheureux celui qui s’intéresse à leurs besoins et à leurs soucis pour les porter avec foi dans la prière d’intercession.
Ce peut être difficile d’abandonner à d’autres un service ou un ministère effectué avec amour et foi. Mais bienheureux celui qui accepte
de passer la main, qui prépare et soutient ceux qui le suivent, confiant que le Seigneur sera avec eux comme il a été avec lui.
C’est difficile de ne pas rabâcher regrets, plaintes et jugements négatifs. Mais bienheureux celui qui ne se laisse pas aller aux jérémiades, parce qu’il vit dans la paix du Christ et la confiance que Dieu interviendra encore dans les situations difficiles.
C’est aussi difficile pour le vieillard de ne pas être nostalgique du passé et revenir sans cesse sur ce qu’il a vécu ou réalisé. Mais il est bienheureux s’il considère le passé pour rendre grâce à la fidélité de Dieu. Il est bienheureux quand, oubliant les choses qui sont derrière, il regarde en avant vers le moment où les portails éternels s’ouvriront devant lui pour le faire entrer dans le paradis de Dieu. Plaire au Seigneur
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