Sara

Sujet: Sara Ven 11 Sep 2009 - 19:55

SARA Lire Gen.18 :1-15 ; Gen.21 :1-13

Sara était la femme d’Abraham, de 10 ans plus jeune que lui. Elle était sa demi-sœur, fille du père, mais non de la mère d’Abraham (20.12) elle s’appela d’abord Saraï.

Abraham appelé d’abord Abram (Père éminent), devint Abraham (Père d’une multitude),

Ils vécurent à Ur, centre culturel et commercial de la Mésopotamie. Cette ville assurait à ses habitants une existence florissante. Seuls les artisans d’Egypte surpassaient les siens. Un grand nombre de ses habitants étaient fortunés et vivaient dans des demeures spacieuses.

Sara et Abraham vécurent des jours heureux au milieu de leurs parents et amis mais leur existence se modifia complètement le jour où Dieu apparut à qu’Abraham

Abraham, habitant Ur en Chaldée, était probablement un idolâtre quand Dieu lui apparut et lui ordonna de quitter son pays. Par la foi, il obéit et partit de sa maison et de son pays, sans savoir sa destination finale.

Quand Abraham quitta Hur pour aller en Canaan, son épouse avait env. 65 ans (12.5).

Tout d’abord appelé Abram (le père est exalté). Iil partit pour Harân avec son père Térah, sa femme Sara (Saraï), son frère Nahor et Loth, le fils de son frère.

Après la mort de son père, il pénétra en Canaan, à l’âge de 75 ans (Ge 11.26-12.6). Il était respecté par les chefs d’autres groupes établis en Canaan et s’enrichit (Ge 13.2). Sara et lui étaient sans enfant ; il fit tout d’abord d’Eliézer de Damas (son serviteur de confiance) son héritier (Ge 15.2), mais Dieu leur avait promis un enfant. A 86 ans, il eut un fils, Ismaël, né d’Agar, une servante égyptienne que Sara lui avait donnée (Ge 16), mais quand il eut cent ans, Sara donna naissance à Isaac (Ge 21).

Abraham avait foi en un seul Dieu, contrairement à ses ancêtres (Jos 24.2).

Il était en relation étroite avec Dieu, recevait des visions (Ge 15.1) et des anges lui rendaient visite (Ge 18.1). Il se montra toujours désireux d’obéir à l’appel de Dieu, même quand il lui fut donné l’ordre de sacrifier Isaac. A la dernière minute, il fut arrêté et un bélier fut pourvu en remplacement de la victime (Ge 22.1-14). Cet épisode constitue une très ancienne condamnation des sacrifices d’enfants, pratique d’ailleurs rare au Proche-Orient ancien. La façon dont il trompe deux chefs en faisant passer Sara pour sa soeur (Ge 12.11-13 ; 20.2-11) semble révéler une faiblesse chez ce personnage par ailleurs fort, généreux et juste. Dieu conclut avec Abraham une alliance, lui promettant une famille et des nations pour descendance (Ge 13.16), et le pays de Canaan pour sa postérité (Ge 15.17ss). Il n’a cependant jamais possédé lui-même de terre et dut même acheter un emplacement funéraire pour Sara (Ge 23.4). Dieu renouvela l’alliance quand Abraham eut 99 ans en lui donnant comme signe la circoncision (Ge 17). Israël a été appelé "la descendance d’Abraham" et, dans toute l’Ecriture, Dieu se présente comme "le Dieu d’Abraham". Abraham fut un ancêtre de Jésus (Mt 1.1).

Lire Hébreux 11 :11. Par la foi, Sara, elle aussi, qui était stérile, a été rendue capable de devenir mère alors qu’elle en avait depuis longtemps dépassé l’âge. En effet, elle était convaincue que celui qui avait fait la promesse est digne de confiance.

Pour quelle raison le nom de Sara figure-t-il parmi les héros de la foi ? Il faut confesser que sa foi a été mêlée de défiance; mais parce que, après avoir été admonestée, elle corrige sa défiance, et, sa foi est louée. De ceci nous recueillons une doctrine fort utile: « quoique notre foi chancelle ou cloche en quelque sorte, elle ne laisse pas pourtant d’être approuvée de Dieu, moyennant que nous ne lâchions notre défiance." Calvin.

Par la foi, Sara, qui était stérile, a été rendue capable de devenir mère alors qu’elle en avait depuis longtemps dépassé l’âge. En effet, elle était convaincue que celui qui avait fait la promesse est digne de confiance.

Même la foi d’abord chancelante de Sara est récompensée et donnée en exemple, pour l’encouragement de ceux qui ont de la peine a élever d’emblée leur foi à la hauteur des circonstances.

Sara est la première femme dont le portrait figure dans la galerie des héros de la foi du chapitre 11 de l’épître aux hébreux, où son nom est mentionné, non à cause de ses défaillances, mais avec honneur, à cause de sa foi. Cette foi, récompensée de façon majestueuse par la naissance d’Isaac, s’est accrue durant toute sa longue vie qui lui a imposé de nombreux sacrifices et renoncements. Elle avait 89 ans. Elle est passée par des épreuves et des déceptions sans jamais se plaindre. Elle a accepté les changements avec souplesse. Elle s’est adaptée à son mari. Par son obéissance à Abraham, elle lui a permis d’obéir à Dieu.

Comme Sara sachons attendre l’accomplissement des promesses de Dieu – Sara dû attendre 25 longues années... Sa foi eut à subir par moment de rudes assauts mais elle revint toujours sur cette simple affirmation : celui qui a fait la promesse est fidèle !

A travers les âges son témoignage retentit : Confiez-vous en Dieu car il est fidèle et Tout-puissant

C’est par la foi que Sara fut rendue capable de donner naissance à une descendance, et quelle descendance ! 1/ aussi nombreuse que les étoiles du ciel

2/ A partir d’Abraham et Sarah l’humanité apparaît comme un vaste courant d’eau dont Dieu détourne un petit filet avec lequel il se propose de purifier le fleuve lui-même. Ce petit ruisseau est l’image d’Abraham que Dieu appelle, puis de la nation juive que Dieu créé pour être son témoin et le canal humain pour la venue de J.C

1 Pierre :3 : 6 - Tel était, par exemple, le cas de Sara: dans son obéissance à Abraham, elle l’appelait: mon seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles, si vous faites le bien sans vous laisser troubler par aucune crainte.

Les devoirs des femmes se résument en un : rechercher la beauté impérissable d’un esprit doux et paisible, à laquelle Dieu attache un grand prix.

Pour n’être troublé par aucune crainte, les filles d’Abraham et de Sara doivent avoir la foi d’Abraham et de Sara, espérer en Dieu et faire ce qui est bien.

Pierre conseille à la femme mariée à un non croyant, la soumission afin qu’il soit gagné à la foi sans parole et par une bonne conduite – Toutefois Actes 5 :29 nous dit que nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Sara est l’exemple de cet "esprit doux et paisible" (v. 4) qui est la parure de la femme.

Ayons donc une attitude, douce soumise mais ferme quand quelque chose d’injuste nous est demandé car Rom.2 :8 nous prévient de la colère de Dieu sur ceux qui obéissent à l’injustice ! Une pureté de vie et un esprit de soumission sont la source durable de beauté et de charme

Sara est choisie comme l’ex. D’une femme soumise à son mari, c’est à dire qu’elle le reconnaissait comme chef de leur foyer Ge.18 :22 Ce qui ne lui interdisait pas de donner des conseils à son mari.

La Bible semble établir une hiérarchie et présente la femme comme devant être soumise à son mari – parallèlement à ces passages il n’en existe aucun exhortant l’homme à exercer son autorité sur la femme

Ephésiens 5 :21-33 … et parce que vous révérez le Christ, vous vous soumettrez les uns aux autres, vous femmes, en particulier, chacune à son mari, et cela par égard pour le Seigneur. Le mari, en effet, est le chef de sa femme comme le Christ est le chef, la tête de l’Eglise qui est son corps et dont il est le Sauveur. Mais comme l’Eglise se soumet au Christ, de même la femme se soumet en toute circonstance à son mari. Quant à vous, maris, que chacun de vous aime sa femme comme le Christ a aimé l’Eglise: il a donné sa vie pour elle afin de la rendre digne de Dieu après l’avoir purifiée par sa Parole, comme par le bain nuptial.

Il a ainsi voulu se présenter cette Eglise à lui- même, rayonnante de beauté, sans tache, ni ride, ni aucun défaut, mais digne de Dieu et irréprochable.

Voilà comment chaque mari doit aimer sa femme comme si elle était son propre corps: ainsi celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair; au contraire, chacun la nourrit et l’entoure de soins, comme le Christ le fait pour l’Eglise, parce que nous sommes les membres de son corps.

C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme et les deux ne seront plus qu’une seule chair. Il y a là un grand mystère: je parle de ce que je viens de dire au sujet du Christ et de l’Eglise.

Quant à vous, que chaque mari aime sa femme comme lui-même, et que chaque femme respecte son mari. V 21 : Se soumettre ou se subordonner aux autres, comme l’a fait Sara, c’est se laisser remplir par l’Esprit d’amour et d’humilité!

La suite n’est que le développement de la recommandation du V 21 : Vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ : Si la femme doit se soumettre, le mari doit dans la crainte de Christ, avoir des égards, s’oublier lui-même, chercher le bonheur de sa femme plutôt que le sien propre 1 Pi.3 :7 – Dans toutes les circonstances et à propos de tout, c’est Christ qui est la loi, la norme, le modèle, c’est lui qu’il faut toujours avoir en vue – C’est dans l’intimité du cercle de famille qu’il s’agit d’être témoin de Jésus, avant de l’être aux extrémités de la terre. Rien de tel que les humbles devoirs de tous les jours, mettant constamment à l’épreuve la patience, le dévouement, le renoncement à soi, l’amour propre et l’amour de ses aises pour affiner le caractère chrétien et se débarrasser de son égoïsme et de son orgueil.

Sara avait accepté la décision d’Abraham d’obéir à Dieu. Au lieu d’habiter une ville riche, ils devinrent des nomades ! Comme n’importe quelle femme Sara du éprouver des difficultés à quitter sa maison et ses proches pour affronter un avenir inconnu.

Malgré sa jalousie, son anxiété latente et son scepticisme sur la toute puissance de Dieu, il est impossible de nier que Sara est une battante qui a renoncé à tout ce qu’elle aimait et possédait pour gagner une terre dont elle ne savait rien

Avoir accepté de tout quitter, sa soumission à son mari qui lui-même était soumis au Seigneur à contribué à l’épanouissement de sa foi. Toutefois, elle ne pouvait se comporter ainsi que grâce à sa propre relation avec Dieu. Les délivrances que Dieu leur accorda en Egypte… les difficultés qu’ils rencontrèrent, le fils que Dieu leur donna bien que Sara était stérile Gen.11 :30… contribuèrent aussi à cela.

Même les femmes païennes sont devenues, par leur conversion à l’Evangile, les enfants de Sara, la vraie postérité d’Abraham. (Ro 4: 11; Ga 4: 22 et suiv) Elles montrent, en faisant le bien, qu’elles appartiennent à cette filiation spirituelle; et alors, quoi qu’elles puissent avoir à souffrir pour leur foi, même de la part de maris infidèles (v. 1), elles peuvent ne craindre aucun sujet de frayeur (sens littéral)

Sara est citée en exemple. Elle obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. Ceci nous ramène à Ge 18.12 où nous lisons que Sara « rit en elle-même, en disant: Mon seigneur aussi est vieux ». Elle ne fit pas étalage de sa soumission à son mari en l’appelant son seigneur devant tout le monde. Plutôt, elle le reconnaissait intérieurement comme son chef, et son attitude se reflétait dans ses actes.

Les femmes qui suivent l’exemple de Sara sont ses filles. Les femmes juives sont les descendantes de Sara par leur naissance, mais pour être ses filles au plein sens du terme, il faut posséder le même caractère.

Elles doivent accomplir ce qui est bien et ne pas se laisser troubler par la crainte.

Ce n’est pas de mettre une parure qui est interdit, c’est de mettre de la vanité et un grand prix dans cette parure.

Mais combien peu nombreux sont ceux qui connaissent la juste mesure pour ces deux nécessités de la vie: la nourriture et le vêtement ! A moins que la pauvreté ne nous en empêche vraiment, il y en a peu parmi nous qui ne désirent pas quelque chose qui ne soit au-delà de ce qui est bon pour nous. Bien plus sont redevables à l’humilité de leur état, qu’à l’humilité de leur esprit; et beaucoup dépensent leur temps et leur argent dans des bagatelles. L’apôtre conseille les femmes chrétiennes à revêtir quelque chose de non corruptible, qui embellit l’âme: les grâces du Saint-Esprit de Dieu. Ceci fera plus pour arranger les affections, et appeler l’estime d’un mari, que des ornements étudiés ou un vêtement à la mode.

Les épouses doivent être soumises à leurs maris, non pas par crainte et servilité, mais par le désir de bien faire, et de plaire à Dieu. Le devoir du mari pour son épouse implique le respect qui lui est dû, en la protégeant, et en plaçant sa confiance en elle. Ils sont héritiers ensemble de toutes les bénédictions de cette vie et de ce qui est à venir, et doivent vivre pacifiquement l’un avec l’autre. La prière doit adoucir leur conversation. Et il n’est pas suffisant qu’ils prient avec la famille, mais le mari et l’épouse doivent prier ensemble, par eux-mêmes, et avec leurs enfants. Pour pouvoir prier beaucoup, il faut vivre saintement; et pour pouvoir vivre saintement, soyez plus dans la prière.

Le défi majeur pour Sara était sa stérilité et son âge avancé alors que Dieu lui avait promis un fils. Force est d’admettre que les tentatives de Sarah qui voulait aider Dieu à tenir parole ont surtout causé de graves problèmes et de sérieuses complications.

Sara a appris avec l’expérience que la vie de la foi demande l’abandon de la sécurité humaine, l’obéissance à Dieu et exige une grande patience ! La foi et la patience vont de pair. Elle a du apprendre, tout comme Abraham que la foi doit être ancrée sur le terrain solide des promesses de Dieu.

Bien que sa première réaction fût de rire, elle s’est vite ressaisie puisqu’il est écrit qu’elle tint pour fidèle celui qui a fait la promesse

1 Pierre 3: 3 décrit ici la personnalité de Sara : Recherchez la parure… qui émane de l’être intérieur : la beauté impérissable d’un esprit doux et paisible, à laquelle Dieu attache un grand prix. Car c’est ainsi que se paraient autrefois les saintes femmes qui plaçaient leur espérance en Dieu, et elles étaient soumises à leur mari. Tel était, par exemple, le cas de Sara : dans son obéissance à Abraham, elle l’appelait : mon seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles, si vous faites le bien sans vous laisser troubler par aucune crainte. A suivre

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Josy

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Sujet: Sara 2 Ven 11 Sep 2009 - 20:03

SUITE :

Croyante - douce – paisible - Courageuse - fidèle - bonne collaboratrice avec son mari - soumise à son mari – dévouée.

Ainsi, la parure ne doit pas être (gr) celle du dehors (v. 3), mais celle du cœur (le cœur, étant le siège des affections, des dispositions morales).

La parure d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu, ne peut jamais ni se corrompre ni périr.

Ce qui rend un chrétien véritablement attirant est la beauté de sa parure intérieure. Les coiffures à la mode, les bijoux coûteux et les beaux habits sont périssables. En nous présentant ce contraste frappant, Pierre nous met au défi d’opérer un choix. F.B. Meyer fait remarquer: « Un grand nombre de gens ont un corps revêtu de beaux habits alors que leur être intérieur est couvert de haillons ; d’autres, au contraire, sont vêtus d’habits usagés, mais leur être intérieur est vêtu de gloire. »

Les hommes considèrent les bijoux comme précieux ; Dieu considère comme un grand prix le bijou d’un esprit doux et paisible.

Lire Genèse 16.

- Sara s’est impatientée, à ses yeux ses années de fécondité étaient passées. Elle décida de résoudre son problème par ses propres moyens.

- Elle veut agir elle-même sans attendre le moment de Dieu : Elle suggéra à Abraham de prendre comme concubine Agar, une de leur servante.

- Elle se laisse entraîner par les mœurs et les coutumes de l’époque. Devant la loi Sara pouvait justifier son acte car ce procédé, qui permettait à une épouse stérile d’avoir des enfants par l’intermédiaire d’une autre femme – les contrats de mariage stipulaient parfois qu’une épouse stérile devait donner une esclave à son mari puis, elle avait tous les droits sur l'enfant !

- Notons que tout cela vient à la suite d’une désobéissance d’Abraham qui pris l’initiative d’aller en Egypte sans l’ordre de Dieu. Ils ramenèrent de ce voyage qu’ils n’auraient pas du faire, une servante, Agar – Galatrs 6 :7 : Ce qu’un homme sème, il le moissonnera aussi !

Avec ce récit, Sara nous donne de bons exemples, elle savait que la vie de la foi demande l’abandon de la sécurité humaine et exige de plus une grande patience – la foi et la patience vont de pair. Elles doivent être mise en pratique et se prouver à travers d’actes réels.

Sarah et Abraham avaient appris que la foi doit être ancrée dans les solides promesses de Dieu !

Rappelons-nous que la Foi " La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas". Heb 11.1 La foi est une tranquille confiance en un Dieu réel, tout-puissant et proche, quoiqu’invisible (v. 6, 27); elle est une merveilleuse assurance en son amour, en son salut, en sa Parole; elle est faite aussi de crainte respectueuse à l’égard de ses jugements (v. 7) et d’obéissance envers sa volonté. Pour ne pas faiblir dans la foi il faut :

En tout premier : S’examiner : 2 Cor. 13:5 Faites donc vous-mêmes votre propre critique, et examinez-vous, pour voir si vous vivez dans la foi

Posons-nous cette question au sujet de notre âme: Sommes-nous de réels chrétiens, ou sommes-nous des trompeurs? A moins que Christ ne soit en nous par son Esprit, notre foi est morte

Pour l’acquérir et la conserver : Romains 10:17 la foi naît du message que l’on entend, et ce message c’est celui qui s’appuie sur la parole du Christ.

La foi naît chez les hommes à la suite de message concernant le Seigneur Jésus-Christ, message fondé, bien sûr, sur la Parole écrite de Dieu.

Cependant, entendre de ses oreilles est insuffisant : il faut entendre avec un esprit et un cœur ouverts, désireux de comprendre la vérité divine.

Il va de soi que le mot entendre ne se limite pas exclusivement aux oreilles : on pourrait également lire le message. Aussi, « entendre » signifie recevoir la Parole par n’importe quel moyen.

L’évangile est donné, non pas seulement pour être cru, mais pour être obéi. Le commencement, le progrès, et la force de la foi se font par l’audition.

Veiller, demeurer ferme 1 Cor. 16:13 Soyez vigilants, demeurez fermes dans la foi, faites preuve de courage, soyez forts. 14 Que l’amour inspire toutes vos actions. Nous devons constamment veiller, demeurer fermes dans la foi, être courageux et forts. Peut-être l’apôtre songe-t-il au danger que représentent les faux docteurs. Il faut que les chrétiens soient toujours sur leurs gardes, qu’ils ne cèdent pas un pouce de terrain, bref qu’ils soient forts dans le Seigneur. Que l’amour imprègne tout ce qu’ils font ; qu’ils mènent des vies de consécration à Dieu et de dévouement envers les autres ; qu’ils se donnent eux-mêmes.

Vivre dans la foi Gal. 2:20 Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Ma vie en tant qu’homme, je la vis maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui, par amour pour moi, s’est livré à la mort à ma place.

Le croyant continue à être une personne, un individu mais le Sauveur n’est pas mort pour moi afin que je puisse continuer à vivre à mon gré. Il est mort afin que, dès à présent, Il puisse vivre sa vie en moi. La vie que je vis maintenant dans mon corps humain, je la vis dans la foi au Fils de Dieu. La foi signifie confiance ou dépendance. Le chrétien dépend continuellement de Christ, en s’abandonnant à Christ et en Lui permettant de vivre sa vie en lui.

Se saisir de la foi comme d’un bouclier Eph. 6:16 En toute circonstance, saisissez-vous de la foi comme d’un bouclier. La foi signifie ici une ferme confiance dans le Seigneur et en sa Parole. Quand la tentation est brûlante, quand les circonstances sont défavorables, quand les doutes assaillent, quand le naufrage menace, la foi lève les yeux et dit: « Je crois Dieu ».

Elle allait payer cher l’erreur d’avoir pris elle-même son destin en main.

Elle s’est éloignée de Dieu, elle négligea tout examen de conscience et tout acte de repentir. De rester pour un temps dans cet état ne pouvait que la rendre malheureuse elle-même et ceux qui l’entourait.

Le foyer patriarcal allait être ébranlé par le mécontentement et les conflits.

Elle voulait gagner du temps, il est probable qu’elle en ai plutôt perdu.

Il y eut des conflits dans le monde qui perdure !

Ismaël : Dieu entend. - Fils d’Abraham et d’Agar, la servante égypt. Il naquit lorsqu’ Abraham, était âgé de 86 ans, Ge 16.3, 15. Ismaël est issu de la sagesse charnelle, non de la foi. Il est fils d’un père qui, face à la promesse de Dieu, se laisse aveugler par les impossibilités apparentes et s’efforce d’obtenir, par des moyens humains, l’effet de cette promesse.

Il est dit d’Ismaël qu’il est l’ancêtre des arabes. Gen.16 :12 « Il sera comme un âne sauvage, » c’est à dire : être solitaire et ombrageux

Quand la circoncision fut instituée pour la famille d’Abraham, Ismaël la subit à l’âge de 13 ans (17.25). L’année suivante naquit Isaac, il était le fils de la promesse, et la réponse de Dieu au doute de ses parents (21.5). Lors de la fête du sevrage d’Isaac, Ismaël se fit remarquer par son attitude ironique.

Le comportement malveillant d’Ismaël entraîna son expulsion et celle de sa mère. Ils errèrent dans le désert de Beér-Chéba jusqu’à ce qu’ils fussent près de mourir de soif. L’ange de l’Eternel dirigea Agar vers un puits, ce qui sauva sa vie et celle de son fils. Celui-ci grandit dans le désert de Parân, au Sud du pays de Canaan, et vécut de son arc, car il devint habile tireur. Ismaël épousa une femme qui, comme Agar, était Egypt.. Ge 21.3-21 Il fut l’ancêtre de 12 princes, selon la promesse de Dieu à Abraham (17.20; 25.12-16). Ismaël eut aussi une fille, qui épousa Esaü (28.9; 36.10). Ismaël et Isaac ensevelirent Abraham, leur père (25.9). Ismaël mourut à l’âge de 137 ans (25.17).

L’erreur de Sara, de faire d’Agar la concubine d’Abraham, continua à entraîner de fâcheuses conséquences. Elle vécu trente sept ans seulement après la naissance d’Isaac ; elle ne vit donc point les suites douloureuses de cette division entre les descendants des deux fils d’Abraham. Les Arabes, postérité d’Ismaël, et les juifs sont devenus des ennemis. Après des siècles, les problèmes du Moyen-Orient attendent toujours une solution !

Ce seul acte d’impatience a entraîné de graves conséquences.

L’apôtre Paul a tiré une allégorie de cet incident. Lire Gal.4: 22-31 Dites moi, vous qui voulez obéir à la loi, est–ce que vous n’entendez pas ce qu’elle dit ? Voici ce qu’elle dit : « Abraham a eu deux fils : un avec Agar, qui était une esclave, un avec Sara, qui était une femme libre. » Le fils de l’esclave est né selon la volonté d’un homme et d’une femme, mais le fils de la femme libre est né à cause de la promesse de Dieu. Cette histoire a encore un autre sens. Les femmes sont comme les deux alliances. La première alliance vient du mont Sinaï, elle met au monde des enfants esclaves : c’est Agar, et Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie. Elle représente aussi l’actuelle ville de Jérusalem qui est esclave avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle qui est notre mère. En effet, les Livres Saints disent : « Réjouis toi, toi qui n’as pas d’enfant ! Pousse des cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs de l’accouchement ! Oui, la femme abandonnée aura plus d’enfants que la femme qui a un mari ! » Et vous, frères et sœurs, comme Isaac, vous êtes des enfants nés selon la promesse de Dieu. Mais autrefois, le fils d’Abraham né selon la volonté d’un homme et d’une femme a fait souffrir le fils qui est né selon l’Esprit de Dieu. Et maintenant, c’est encore la même chose. Eh bien, que disent les Livres Saints ? « Chasse la femme esclave et son fils ! Non, le fils de l’esclave ne doit pas hériter avec le fils de la femme libre ! » Frères et sœurs, nous ne sommes donc pas les enfants d’une esclave, nous sommes les enfants de la femme libre.

La différence entre les croyants qui se reposent sur Christ uniquement, et ceux qui font confiance dans la loi, est expliquée par les histoires d’Isaac et Ismaël. Ces faits sont une allégorie, dans laquelle, l’Esprit de Dieu indique quelque chose de profond. Agar et Sara étaient les emblèmes pertinents des deux dispensations différentes de l’alliance. La Jérusalem céleste, la véritable église d’en haut, représentée par Sara, est dans un état de liberté, et elle est la mère de tous les croyants, qui sont nés du Saint-Esprit. Par la régénération et une foi vraie, ils deviennent une part de la vraie postérité d’Abraham, selon la promesse qui lui avait été faite.

Malgré ses défaillances elle s’est toujours ressaisie et a persévérée dans la foi au point d’être nommée parmi les héros de la foi, alors comme elle je veux bâtir ma vie sur ma foi selon Jude 20 « bâtissez votre vie sur votre très sainte foi »

En lisant Héb.11 : 8-19 Nous comprenons que sommes souvent appelés à détacher nos liens avec le monde, à perdre nos intérêts, et nos commodités. Si nous sommes les héritiers de la foi d’Abraham et de Sara, nous obéirons et irons de l’avant, bien que ne sachant pas ce qui peut nous arriver. Sara a reçu la promesse comme étant la promesse de Dieu; étant convaincue de cela, elle a jugé avec justesse qu’il exécuterait cette promesse.

Libération planète terre - Lindsey, p 271 : Lorsqu’un homme naît de nouveau, il recouvre une vie spirituelle : la foi - que l’on appelle aussi le 6eme sens.

La foi, c’est l’œil de dieu – la foi nous rend capable de croire que lorsque Dieu dit une chose il la fera !

La connaissance obtenue par les hommes au travers de leurs 5 sens est appelée « point de vue humain » P.V.H mais la connaissance intime de Dieu ne peut être atteinte que par un 6eme sens « la foi » - Que l’on appelle « le point de vue divin » P.V.D

Ces deux points de vue sont souvent en conflit

C’est à nous de décider lequel de ces points de vue doit prendre le dessus

- Si le point de vue humain domine, nous allons probablement paniquer devant la difficulté mais, si nous choisissons délibérément de ne pas tenir compte de nos 5 sens et, d’écouter seulement le 6eme sens, nous ferons l’expérience du calme et de la paix de Dieu dans notre cœur parce qu’Il nous assurera que le problème est dans ses mains et qu’Il s’en occupe !

La foi est l’instrument par lequel nous saisissons la révélation divine et les bénédictions de Dieu, c’est le contraire de la peur, de la crainte, et de l’appréhension.

Croire en Christ signifie : s’intégrer en Lui, vivre en Lui dans une confiance totale…
Josette Risnes - d’après «Eve et ses filles » de Gina Karssen et certains commentaires de la «Bible Online»

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