Josy
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 |  Sujet: Dalila  Jeu 20 Fév 2014 - 18:02 | |
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Une femme qui ruina une vocation
Lire Juges 16 : 4-36
Dans la Bible il lest question de Délila dans Le livre des Juges.
Comme les autres livres historiques ce livre est anonyme. Le Talmud l’attribue à Samuel.
Date - la période des Juges s’étend de 1380 à 1050.
Lieu - Le peuple est installé en Palestine. Il n’occupe pas encore tout le pays qui lui a été attribué. Une grande partie reste sous la domination des Philistins.
Contenu - Le livre raconte l’histoire d’Israël, de la mort de Josué à la naissance de Samuel. Israël a vite oublié sa vocation de peuple de Dieu. Il s’est assimilé aux Cananéens, adoptant leurs coutumes, se tournant vers leurs dieux pour assurer la bénédiction à leurs familles, leurs troupeaux et leurs champs. L’Eternel est oublié. Après Josué, le livre de la victoire, de la liberté et du progrès, on tombe dans la défaite, l’esclavage et le déclin. Après la possession du pays, l’oppression par les gens du pays.
Sept nations païennes interviennent successivement pour punir les Israélites en les asservissant. L’Eternel accomplit envers eux les malédictions prévues lors de la conclusion de l’alliance en cas d’infidélité du peuple.
But - Ce livre veut tout d’abord montrer ce qui s’est passé entre Josué et Samuel; cependant, le but historique est subordonné au but spirituel: montrer que la désobéissance conduit à l’esclavage, l’apostasie au châtiment, mais que la repentance et la prière conditionnent la restauration.
Si, sous bien des rapports, l’époque des Juges où chacun faisait ce qui lui semblait bon est une image du temps de l’Eglise, les mentions exceptionnellement nombreuses de l’Esprit sont comme la promesse d’une intervention divine.
Les Juges étaient des hommes chargés de dispenser la justice. Quand Israël était dans le désert, Moïse dut déléguer son autorité pour juger les litiges ordinaires. La loi d’Israël prévoyait des juges après l’établissement en Canaan; ils devaient être scrupuleusement justes et honnêtes. Des textes trouvés à Mari en Syrie (vers 1800 av. J.C.) indiquent que la fonction des juges étaient de faire régner l’ordre, de percevoir les impôts et de dispenser des informations. Une période de conflits entre tribus et de défaites fit suite à la mort de Josué. Dieu y répondit en suscitant des hommes appelés "juges", chefs de guerre et dirigeants en temps de paix ; le premier mentionné est Othniel et le dernier Samson. Durant la période précédant la monarchie, Eli le prêtre et Samuel le prophète jugèrent Israël. Sous la royauté et après l’exil, les juges furent à nouveau plus nombreux, avec des pouvoirs judiciaires et administratifs.
Au moment de ce récit, les Philistins s’étaient infiltrés en territoire israélite et dominaient Juda. L’un des juges d’Israël, Samson mena à lui seul une campagne contre eux. Aussi longtemps qu’il observa le vœux de Nariréat, Samson fut victorieux des Philistins. Pendant une période les hommes de Juda le regardèrent comme leur libérateur.
On peut le situer vers 1070 av. J.C.
Sa naissance fut annoncée par un ange et il fut consacré comme naziréen. Il se maria avec une philistine, tua trente Philistins pour se venger de leur ruse et, lorsque sa femme fut donnée à un autre, il détruisit les récoltes des Philistins. Sa force surnaturelle lui permit par la suite d’échapper à une arrestation et de tuer encore d’autres Philistins. Sa sensualité causa sa ruine. Il s’enticha de Dalila qui, collaborant avec les Philistins, finit par arracher à Samson le secret de sa force.
Dans un sursaut final, il démolit le temple philistin auquel il était enchaîné, causant sa propre mort ainsi que celle de nombreux Philistins. Malgré sa sensualité, son irresponsabilité et son manque d’intérêt religieux, il figure dans la galerie des héros mentionnés dans le NT.
A l’époque de l’AT, une onction charismatique ne produisait pas nécessairement une vie sainte.
Dieu, dans sa souveraineté, a pu utiliser un tel homme.. Samson fut juge pendant 20 ans.
D’esclave de ses passion il devint esclaves de ses ennemis jusqu’aux derniers moments de sa vie ou il retrouva la communion avec Dieu qui a répondu a sa prière.
les signes avertisseurs d’un relâchement dans la foi se manifeste par un manque de motivation, d’entrain, d’ enthousiasme, de désir de se réunir avec d’autres chrétiens et préférer la compagnie de non croyants, on prie de moins en moins et abandonne la lecture de la Parole, puis, abandon du culte et autres réunions… plus de paix, ni de joie.
Mais le Remède pour ce relâchement serait de nous ressaisir. Dieu par Son Esprit ne cesse de nous appeller, de nous reprendre, et est toujours prêt à nous aider… cependant jamais il ne nous contraindra. C’est à nous de décider de retourner vers Lui, de mettre en action toute notre volonté. Donc veillons…
Dalila signifie Délicate ou coquette - Adultère, très jolie jeune femme, d’apparence douce et charmante mais cependant provocante, sachant manipuler les gens et sachant cacher la noirceur de son esprit.
elle trompa Samson par de douces paroles, ne se souciant absolument pas du chemin de la vie elle préférait le chemin de la perdition.
Elle semble prête à n’importe quoi pour de l’argent. Elle manifesta beaucoup d’hypocrisie, de perversité et de cruauté.
Courtisane de nationalité inconnue, elle usa de sa beauté pour trahir son amant.
Son amour pour l’argent lui enlève tout scrupule.
Le harcèlement avec lequel elle agresse Samson et son hypocrisie réussit à lui faire avouer son secret.
Le fait qu’il n’est pas question qu’elle ai réagit face aux cruautés infligées à Samson démontre sa nature égoïste et cruelle.
Son hypocrisie est certainement l’acte le plus important qui entraîna la perte de Samson.
Le verset suivant la décrit justement : Proverbes 11:22 Une femme belle et dépourvue de bon sens est comme un anneau d’or dans le groin d’un porc. - L’anneau d’or, suspendu à la narine droite, était un ornement favori des Orientales. D’autre part, on met des anneaux de métal au groin des porcs pour les empêcher de ronger. Ainsi la beauté ne suffit point à rendre recommandable une femme qui manque de sens ; elle ne fait que de mettre davantage en saillie sa pauvreté intellectuelle et morale…
Conseils: Psaume 1: 1 Heureux l’homme qui ne marche pas selon les conseils des méchants, qui ne va pas se tenir sur le chemin des pécheurs, qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs. Toute sa joie il la met dans la Loi de l’Eternel qu’il médite jour et nuit.
Proverbe 13:20 Qui fréquente les sages deviendra sage, mais celui qui fraie avec les insensés va au devant du malheur.
Samson a eu du plaisir à fréquenter une personne méprisant son Dieu, il avait lui-même beaucoup de faiblesse et cette fréquentation l’entraîna dans bien des problèmes, veillons sur nos fréquentations…
Comparons Proverbe 5: 3 à Hébreu 4 : 12. Prête l’oreille à mes paroles qui t’enseignent la raison, pour que tu aies de la clairvoyance et que tes lèvres gardent la connaissance.
Par les actes fréquents du péché, les habitudes en deviennent enracinées et invétérées. Seul le vrai repentir peut prévenir les conséquences épouvantables de tels péchés. Alors attention aux paroles mielleuses qui chercheraient à nous entraîner dans ce mal ! Par contre il est écrit : Hébreu 4 : 12 …la Parole de Dieu est vivante et efficace. Elle est plus tranchante que toute épée à double tranchant et, pénétrant jusqu’au plus profond de l’être, jusqu’à atteindre âme et esprit, jointures et moelle, elle juge les dispositions et les pensées du coeur.
La Parole perce cette cuirasse d’illusions, d’orgueil, d’égoïsme, de mensonge dont l’homme s’enveloppe devant Dieu. Jusqu’au partage d’âme et d’esprit, de jointures et moelles. Elle pénètre tellement tout l’intérieur de l’homme, qu’elle parvient jusqu’au fond de l’âme, siège des affections, de l’esprit où résident les facultés intellectuelles; elle pénètre jusque dans les parties les plus fortement liées du corps, les jointures, jusqu’à ses parties les plus cachées, les moelles: l’action de la parole pénètre dans les parties les plus secrètes.
La Parole exerce en l’homme, dès ici-bas, le jugement de Dieu; elle porte la lumière dans sa conscience; elle condamne et absout, elle tue et donne la vie.
Cette histoire sordide de Dalila et de son amant nous enseigne une vérité primordiale ; Dieu nous aime et il ne nous abandonne pas, même lorsque nous commettons des erreurs, même lorsque nous péchons. A plusieurs reprises dans la Bible nous voyons Dieu utiliser des gens qui sont de grands pécheurs, qui échouent mais qui finalement le reconnaissent et s’en repentent.
David a prier: Psaume 25: 7 Ne te souviens pas des péchés de ma jeunesse ni de mes révoltes ; souviens–toi de moi selon ta propre fidélité, à cause de ta propre bonté, SEIGNEUR ! Le psalmiste est convaincu que ses péchés sont pardonnés. Quand Dieu a pardonné le péché, Il ne s’en rappelle plus du tout, ce qui dénote une totale rémission. Ceci s’effectue par la bonté divine et non la nôtre, par sa grâce et non par notre mérite; c’est un remède parfait pour le pardon du péché. Ce rachat, nous devons le saisir, convaincus que c’est immérité, et pleinement reconnaissants des richesses de la miséricorde et de la grâce divine. Cette miséricorde est vraiment sans limites; elle couvre à jamais les péchés et les folies d’une jeunesse passée sans Dieu et sans espérance ! Bénis soient le Seigneur et le sang du grand Sacrifice qui peut laver à jamais tous nos manquements du moment que nous expérimentons une réelle repentance.
Josette Risnes - d’après «Eve et ses filles » de Gina Karssen et certains commentaires de la «Bible Online» | |
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