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 La femme de Job

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Josy
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Josy


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MessageSujet: La femme de Job   La femme de Job Icon_minitimeMar 17 Mai 2011 - 19:10

La femme de Job 14230e10 L’EPOUSE DE JOB
Lire Job 1 : 1-3, 6-12 ; 2 : 1-10 ; 42 : 10-13 ; Romains 8 : 28

A part le livre qui porte son nom et deux allusions dans la Bible, on ne possède pas de renseignement sur Job. C’était un homme intègre et pieux de l’Ancien Testament
La plupart des commentateurs s’accordent à penser que la vie de Job se situe à l’époque des patriarches entre Abraham et Moïse.
C’était un homme riche et respecté qui perdit sa richesse, ses enfants et la santé ; les symptômes de sa maladie sont décrits d’une façon peu précise en langage poétique. Le début du livre (Chapitre 1 et 2) raconte l’histoire de Job, un riche propriétaire terrien.
Pour éprouver sa foi, tous ses biens et sa santé lui sont enlevés, mais il reste fidèle à Dieu.
Ses malheurs furent interprétés par son entourage comme une punition divine pour un péché grossier. Pendant une longue discussion avec trois amis, Eliphaz, Bildad et Tsophar et plus tard un dialogue avec un jeune homme appelé Elihou, il affirma son innocence.
Ses trois amis viennent le consoler dans sa misère. Alors se déroule un dialogue passionné et approfondi sur le problème de la souffrance (3:31). Un quatrième ami, Elihu, met en avant le rôle d’éducateur de la souffrance (32 à 37). Mais le dernier mot appartient à Dieu.

Ce livre a donc pour thème : Pourquoi Dieu permet-il les souffrances du juste?
Quant aux amis de Job, ils ne croyaient pas avoir à s’humilier devant Dieu, et pourtant ils étaient les plus coupables. Aussi le Seigneur déclara-t-il que, s’ils n’offraient pas un holocauste pour eux et si Job n’y joignait pas ses prières, ils ressentiraient la juste colère de Celui qu’ils avaient offensé par leurs discours imprudents. En parlant ainsi, le Seigneur réhabilitait à leurs yeux l’infortuné contre lequel ils avaient eu de si mauvais soupçons, et il fournissait à Job l’occasion de montrer qu’il leur pardonnait la dureté et l’injustice de leurs procédés.
Job pria pour eux. Après quoi cet homme, dont l’épreuve était terminée, recouvra la santé, à la grande joie de ses parents et de ses connaissances.
Dieu bénit tellement son travail et ses entreprises, qu’il eut bientôt une fortune plus considérable qu’auparavant. Enfin l’Éternel lui rendit le même nombre de fils et de filles. Une longue vie lui fut donnée, car il vécut cent quarante ans depuis son rétablissement. Nous avons dans ce dernier fait une preuve que tout ceci eut lieu en des temps fort reculés, puisqu’à l’époque de Moïse déjà, la vie des hommes avait singulièrement diminué.

Il est parlé de Job dans les passages suivant :
Ezekiel 14... 14 Et même s’il y avait, parmi les habitants de ce pays, ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, eux seuls obtiendraient la vie sauve par leur droiture. Le Seigneur, l’Eternel, le déclare.
Et en Jacques 5.11 Rappelez vous que nous disons : « Bienheureux ceux qui ont tenu bon ». Vous avez entendu parler de la constance de Job ; vous savez quel était le dessein du Seigneur et quel dénouement il lui a réservé. Oui, « le Seigneur est plein de bonté et de compassion ».

Peu de femme jouissait de privilège comparable à la femme de Job. Son mari possédait des richesses considérables et employait de nombreux domestiques. Ils étaient entourés de 7 fils et 3 filles qui avaient tous des situations enviables et ils se réunissaient souvent. Job aimait Dieu de tout son cœur. L’atmosphère chaleureuse qui régnait dans son foyer résultait de sa vie spirituelle profonde. Cette piété et cette prospérité de son époux constituaient le cadre de vie de la femme de Job et de sa maison.

Job était un homme intègre et droit… ce qui n’implique pas un état de perfection, sans péché, mais cela nous permet de penser à Job comme à un homme pourvus de toutes les qualités morales. Sa maturité morale s’explique par son profond respect de Dieu.
Ses fils allaient les uns chez les autres et donnaient tour à tour un festin, et ils invitaient leurs trois sœurs à manger et à boire avec eux. Job 1: 4
Job suivait, observait ses fils de très près. Il les appelait, les sanctifiait le lendemain de leur festin…Il offrait des holocaustes pour ses fils au cas où il ils auraient péché et offensé Dieu dans leur cœur… Il s’occupait bien des siens.
Job savait que le péché se glisse facilement dans les joies de ce monde, même les plus honnêtes; c’est pourquoi il consacrait à l’Éternel tout à nouveau ses enfants à chacune de leurs fêtes, les aidant à se souvenir du Dieu auquel ils appartenaient. Il savait de plus qu’on peut n’avoir point péché par ses actions ou par ses discours, et toutefois n’être pas innocent en son cœur. Aussi, lorsque ses enfants avaient eu leurs réunions, bien calmes et bien pures sans doute en comparaison des plaisirs bruyants du présent siècle, il offrait pour eux et avec eux des sacrifices, à cause des péchés que peut-être ils avaient commis. Il craignait que, distraits et entraînés par le plaisir, ils n’eussent «congédié Dieu de leur cœur».

Une scène céleste nous est présentée !« Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Eternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux. » Job 1 : 6 - Les fils de Dieu : les anges. Voir Ge 6:2 ; Job 38:7. Le poète représente l’Éternel comme un souverain recevant les rapports de ses employés et de ses ministres. Il est assis et ses messagers se tiennent debout devant lui. Il est assez souvent dans l’Ancien Testament parlé d’un pareil conseil, réuni autour de Dieu ; voir Jér. 23:18 ; Ps. 89:8. On verra deux fois encore dans des livres postérieurs Satan figurer ainsi devant Dieu (Za. 3:1-2 ; 1C. 21:1.

Satan ne partageait pas l’avis de Dieu sur Job… (Diable - grec : diabolos - est l’équivalent grec de l’hébreu Satan et signifie également calomniateur) il insinua que la piété de Job était le résultat de sa prospérité. Dieu permit à Satan d’exécuter son plan à condition qu’il n’attente pas à sa vie.

Donc, La cause des souffrances de Job en est Satan, celui qu’on appelle aussi : L’accusateur des frères, le serpent ancien, l’ange de l’abîme, le malin, le prince de ce monde, le dieu de ce siècle, le père du mensonge. (Son origine est décrite par Ez. 11-27 ; Es.14 :12.)
Il harcèle les croyants Luc 23 :31 – Il peut leur infliger des épreuves matérielles, des deuils, des maladies, Job 1 :10-22, 2 : 4-7,Luc 13 :16, 2 Co.12 :7, - Il se déguise en ange de lumière – Il tend des pièges aux croyants qui ne veillent pas – Il rôde comme un lion rugissant autour de nous 2 Co.11 :14, 2 Tim.2 :26, 1 Pi.5 :8.
Relevons qu’il est le chef du royaume des ténèbres.
Malgré cela le Diable a été vaincu à la croix. Jésus a triomphé publiquement de Satan et a brisé sa puissance. Col.2 :15, Héb.2 :14. Sachant cela nous pouvons résister au diable. Pour cela nous devons nous revêtir de l’armure de Dieu, et veiller…
Rappelons-nous que les mauvaises actions du diable permises par Dieu contre les croyants se tourne contre lui, à la gloire de Dieu et pour la bénédiction des croyants.
La maladie de Job était une sorte de lèpre compliquée d’éléphantasis, l’une des maladies les plus repoussantes et douloureuses du monde oriental.

Dieu dans sa sagesse et sa connaissance parfaite autorise Satan à faire à Job ce qui lui semble bon, sauf lui ôter la vie. Il avait au moins 2 bonnes raisons pour permettre à Satan de tester son serviteur : 1 : prouver que Satan se trompait sur les motivations de Job et sur la raison pour laquelle il le servait. 2 : Utiliser cette épreuve pour rapprocher Job de Lui. Quant à son épouse, elle aussi a été très affecté parce que son époux à vécu. Elle aussi a tout perdu. Elle vivait dans l’abondance et a soudainement perdu ses richesses et a du survivre à la mort de tous ses enfants. La personne qui perd un enfant passe par de grandes souffrances… imaginons quelles furent celles de la femme de Lot qui perdit tous ses enfants ! Et malgré son attitude sans foi d’un moment elle est restée fidèle à Job et participe à ses bénédictions, ce qui semble prouver qu’elle apprit aussi beaucoup au sujet du Seigneur au travers de ses épreuves.
La souffrance de Job n’était pas une condamnation mais une preuve à Satan et aux anges qu’Il y a de vrais adorateurs de Dieu !
Cette souffrance aussi a été employée par Dieu pour éprouver et purifier le caractère de Job. Job à dit 23 :10 «Il m’a mis a l’épreuve, j’en sortirai pur comme l’or ».

Sa femme lui reproche de rester intègre et lui conseille de maudire Dieu, de mourir… Elle est mauvaise conseillère et tentatrice.
La perte de sa famille, la souffrance physique de son mari, sa propre souffrance la rendent : amère, accablée, sans foi, incapable de soutenir et d’aider son mari. Insensible à la foi et à la dignité de son mari qu’elle pourrait prendre en exemple.
Job subit un choc supplémentaire avec la réaction de sa femme, Sa femme, qui selon le plan de Dieu était destinée à le soutenir dans les bons comme dans les mauvais jours lui retire son appui… Accablée par le chagrin elle envisageait comme seule issue l’abandon de la foi et le suicide ! Réaction contraire à celle de son mari.
Comme les racines d’un arbre sont mises à l’épreuve par la tempête, les grandes difficultés révèlent les fondements de la vie d’un homme : Job avait une base solide ; il n’en était pas de même pour sa femme d’une piété qui n’égalait pas la sienne. Elle, que Dieu avait moins châtiée afin qu’elle soutînt Job dans son angoisse, au lieu de le consoler et de le fortifier, laissa sortir de sa bouche des discours propres au contraire à le désespérer. « À quoi te sert ton intégrité ? Congédie Dieu ; dis-lui adieu (Job 2 :9)
Mais il lui répondit : Tu parles comme une insensée. Quoi ! Nous recevrions de Dieu le bonheur, et nous ne recevrions pas aussi le malheur ! Au milieu de tous ces malheurs, Job ne commit pas de péché dans tout ce qu’il dit….. Bien plus tard nous la voyons toujours avec Job, son cheminement fut plus lent mais elle semble revenue à la raison et à la foi puisqu’elle participa à ses bénédictions…

Matthieu 7:24 :27 C’est pourquoi, celui qui écoute ce que je dis et qui l’applique, ressemble à un homme sensé qui a bâti sa maison sur le roc. Il a plu à verse, les fleuves ont débordé, les vents ont soufflé avec violence, ils se sont déchaînés contre cette maison :elle ne s’est pas effondrée, car ses fondations reposaient sur le roc.
Mais celui qui écoute mes paroles sans faire ce que je dis, ressemble à un homme assez fou pour construire sa maison sur le sable. Il a plu à verse, les fleuves ont débordé, les vents ont soufflé avec violence, ils se sont déchaînés contre cette maison : elle s’est effondrée et sa ruine a été complète.
D’après la réaction de Madame Job il est clair que sa vie n’est pas fondée sur le roc comme celle de son mari.
Job met en pratique ce qu’il sait de son Dieu et garde une grande confiance en lui, ainsi sa foi s’approfondit et, après l’épreuve il peut dire «mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t’a vu !». Il connu Dieu personnellement après cette épreuve qui l’a conduit à l’humilité et à la repentance : Jusqu’à présent j’avais seulement entendu parler de toi. Mais maintenant, mes yeux t’ont vu. Aussi je me condamne, je regrette mon attitude en m’humiliant sur la poussière et sur la cendre. Job 42 :5-6.
Ce fut une période de souffrance positive pour lui, le but de Satan est manqué ! Tandis qu’elle, amère, aigrie, sans foi, donne de mauvais conseils et s’enferme dans sa souffrance, en tous les cas pour un premier temps.
Au chapitre 19 nous la voyons pourtant encore avec Job dans l’épreuve, Job précise : Mon haleine répugne à ma femme elle–même, et les fils de ma mère me prennent en dégoût. « Ma femme ne supporte plus mon odeur, et je dégoûte mes propres frères.
Nous venons de lire que l’humeur de Job affectait sa femme. On peut aussi comprendre qu’il s’agit de son haleine. Elle a du rester assez proche de lui pour noter l’effet secondaire de cette épreuve : la maladie dont il souffrait avait rendu son haleine infecte.
- Plus tard elle partage ses bénédictions, serait-il possible qu’à la longue Job ai gagné sa femme à la foi, 1 Co.7 :12 à 16 : De même, toi mari, tu peux devenir le moyen de conversion de ta femme.
- Que le chrétien soit doux, prévenant, attentionné, dans la vérité de Christ, ce qui est un des moyens de Dieu pour sauver son partenaire. Ceci est arrivé des milliers de fois.
Pour finir, ils furent bénis et ils eurent 7 fils + 3 filles avec aussi de grandes richesses

Job est un bon exemple de persévérance ou de force morale. Jacques 5 : 11 Oui, nous disons bienheureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu comment Job a supporté la souffrance. Vous savez ce que le Seigneur a finalement fait en sa faveur, parce que le Seigneur est plein de bonté et de compassion.
Peu d’hommes, ont autant souffert que lui et dans un laps de temps aussi court. Il n’a pourtant jamais maudit Dieu et ne s’est pas détourné de lui. Sa persévérance a été finalement récompensée. Dieu s’est révélé, comme toujours, compatissant et miséricordieux.

Hébreux 12 : 11 Certes, sur le moment, une correction ne semble pas être un sujet de joie mais plutôt une cause de tristesse. Mais par la suite, elle a pour fruit, chez ceux qui ont ainsi été formés, une vie juste, vécue dans la paix.
Sur le moment toute discipline semble pénible. Mais, elle produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. C’est pourquoi nous rencontrons des témoignages semblables à celui de Leslie Weatherhead qui a dit : Comme tous les hommes, j’aime et je préfère les expériences «ensoleillées», où la santé, le bonheur et la réussite abondent. Cependant j’ai beaucoup plus appris concernant Dieu, concernant la vie et concernant moi-même aux jours sombres de la crainte et de l’échec qu’aux jours ensoleillés de mon existence. Les ténèbres recèlent de véritables trésors. Les ténèbres, Dieu merci, s’estompent, mais ce que l’on y apprend demeure, on le possède pour toujours. «En réalité, affirme Fénelon, les épreuves qui vous apparaissent comme une séparation entre Dieu et vous deviendront un moyen d’unité avec Lui si vous les supportez humblement. Ces choses qui nous écrasent et qui blessent notre amour-propre, nous procurent plus de bien que toutes celles qui nous passionnent et nous enthousiasment. »

La Bible dit : 1 Pi. 5: 10 Mais quand vous aurez souffert un peu de temps, Dieu, l’auteur de toute grâce, qui vous a appelés à connaître sa gloire éternelle dans l’union à Jésus–Christ, vous rétablira lui–même ; il vous affermira, vous fortifiera et vous rendra inébranlables.
Une grande consolation réside dans le fait que Dieu nous a appelés à sa gloire éternelle. Cette réalité nous permet de regarder au-delà des souffrances de cette vie quand nous serons avec notre Sauveur et semblables à lui à jamais. Pensons-y ! Nous avons été retirés du fumier et appelés à sa gloire éternelle !
Une autre consolation est le fait que la souffrance est seulement pour un peu de temps. Quand nous la comparons à la gloire éternelle, les afflictions de cette vie sont moins que momentanées.
Le dernier encouragement est que Dieu se sert de la souffrance pour nous éduquer et façonner notre caractère chrétien. Il nous forme pour régner. Quatre aspects de ce processus de formation sont mentionnés dans ce passage:
- Il vous Perfectionnera- Les épreuves qualifie le chrétien ; elles lui permettent d’acquérir les éléments qui lui manquent dans sa personnalité pour le rendre mûr spirituellement.
- Il vous Affermira- La souffrance rend les chrétiens plus stables, capables de rendre un bon témoignage et de supporter les tensions. C’est le même mot que le Seigneur Jésus employa avec Pierre: « ... affermis tes frères » (Lu 22.32).
- Il vous Fortifiera - Satan emploie la persécution pour affaiblir et lasser les croyants, mais elle a l’effet inverse: elle les fortifie et leur permet de mieux supporter les épreuves.
- Il vous Rendra inébranlables - Dans l’original, ce verbe est lié au mot « fondement ». Dieu veut que chaque croyant soit établi sur un fondement sûr, sur son Fils et sur sa Parole.
Lacey dit: La souffrance inhérente à la vie chrétienne entraîne toujours les mêmes conséquences bénies dans la personnalité des croyants: elle purifie leur foi et affine leur caractère ; elle affermit, fortifie et rend inébranlable le peuple de Dieu.

Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine ; Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au–delà de vos forces ; mais avec la tentation, il donnera aussi le moyen d’en sortir, pour que vous puissiez la supporter. Paul ajoute alors une merveilleuse promesse pour encourager ceux qui sont tentés. Il enseigne que les épreuves, les tentations, les difficultés de toutes sortes que nous rencontrons sont le lot commun de tous, mais Dieu est fidèle, et Il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. Il ne promet pas de nous délivrer de la tentation et de l’épreuve, mais Il s’engage à en limiter l’intensité. De plus, Il préparera le moyen d’en sortir, de telle sorte que nous puissions la supporter. En lisant ce verset, on ne peut qu’être frappé par l’immense réconfort qu’il a pu apporter à des générations de chrétiens éprouvés.

La femme de Job a fait fausse route dans le feu de l’épreuve, mais nous apprenons au travers de ce livre que Dieu à toujours un but quand il permet la souffrance.
Elle resta un temps amère, aigrie, sans foi, en donnant de mauvais conseils et en s’enfermant dans sa souffrance.
Cependant au chapitre 19 nous la voyons toujours avec Job dans l’épreuve… il se pourrait qu’elle soit revenu à de meilleurs sentiments, en tous les cas elle n’abandonna pas son mari.

Pour nous-mêmes, lors de difficultés ne perdons pas de temps en nous laissant gagner par l’amertume et le désespoir, mais confions nous comme Job à notre Père céleste, ressaisissons nous vite car l’épreuve dans la communion avec notre Père n’a rien a voir avec l’épreuve passé dans l’amertume et la révolte.
Dieu met ses enfants à l’épreuve en les plaçant dans des situations qui révèlent la qualité de leur foi (Ge 22:1 ; Ex 16:4 ; De 8:2,16 ; etc.). De cette manière, il les purifie à la manière d’un métal purifié dans le creuset (Ps 66:10 ; Esa 48:10 ; 1P 1:6 et suivant ; etc.) ; il fortifie leur patience et fait mûrir leur caractère chrétien ; il manifeste son amour pour eux (Ro 5:3 et suivants). (Ja 1:2 et suivants - Mes frères, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves que vous pouvez rencontrer, sachant que la mise à l’épreuve ( le verbe peirazô produit dokimion, l’épreuve bienfaisante) de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse une œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, et qu’il ne vous manque rien.

Restant fidèles en temps d’épreuve, les croyants deviennent dokimoi c'est-à-dire approuvés aux yeux de Dieu (Ja 1:12 ; 1Co 11:19). Josette Risnes - d’après «Eve et ses filles » de Gina Karssen et certains commentaires de la «Bible Online»


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