Josy
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 |  Sujet: les vêtements dans les Ecritures  Dim 10 Mai 2009 - 7:00 | |
|  Bien-aimés,
Tout ce qui concerne le vêtement est, dans l’Écriture, matière à nombreux enseignements et paraboles. Jésus exhorte le fidèle à ne pas se mettre en souci pour lui-même du vêtement matériel, mais à s’en mettre en souci pour les autres.
Une image fréquente repose sur ce point de comparaison: de même que le corps s’enveloppe d’un costume qui lui donne une certaine apparence, de même l’âme se revêt, se pare ou s’affuble de manifestations visibles de sentiments cachés: violence par exemple, ou au contraire justice, équité. Or c’est une évidence que le costume peut tromper sur la réalité et que l’habit ne fait pas le moine: les faux prophètes sont des loups ravisseurs, vêtus de peaux de brebis. Mais il y a un habillement de la Sagesse divine, de la justice ; le Seigneur, revêtu de force, en revêt aussi ses enfants.
Le prophète Esaïe parle du salut comme d’un vêtement. Paul approfondit l’image et l’enrichit: le vêtement doit être l’exacte expression des sentiments réels, l’habit révèle l’être intérieur, et ce que le chrétien revêt, c’est le nouvel homme; mieux encore, c’est Christ lui-même. L’apôtre dresse donc, le tableau du costume du chrétien dans la vie sociale: revêtu de bonté, d’humilité, de douceur, etc., toutes vertus réunies par la ceinture de la charité, lien de la perfection...
Dieu revêt son peuple des vêtements du salut et il le couvre du manteau de la justice : il lui accorde la justification dont ce dernier s’enveloppe et se pare comme d’un vêtement de fête
Bien à vous tous, Josy
Reçu dans la Gloire {1Timothée 3:16}
Nous avons vu notre bien aimé Seigneur dans les jours de sa chair, humilié, contrarié ; car il était méprisé et rejeté des hommes, homme de douleur habitué à la souffrance. Celui dont l’éclat est comme le matin, revêtu de vêtements de souffrance, tel était quotidiennement son vêtement ; la honte dont il était couvert, le reproche était l’investiture de son pouvoir.
Encore maintenant, étant donné qu’il a triomphé de toutes les puissances des ténèbres sur le bois ensanglanté, notre foi contemple notre Roi retournant d’Édom avec des vêtements qui en sont imprégnés de la teinte, drapé dans la splendeur de la victoire. Combien glorieux a-t-il du être aux yeux des séraphins, quand un nuage le déroba au regard des mortels, et qu’il monta au Ciel ! Maintenant il est vêtu de la Gloire qu’il avait avec le Père avant que la terre fut, et encore une gloire au dessus de tout, qu’il a bien gagnée dans le combat contre le péché, la mort et l’enfer.
Comme victoire il porte l’illustre couronne. Écoutez comme le chant s’amplifie ! C’est un chant nouveau plus doux : « Digne est l’agneau qui a été immolé, car il nous a rachetés pour Dieu par son sang ! » Il porte la Gloire d’un intercesseur qui ne peut jamais faillir, d’un prince qui ne peut jamais être défait, d’un conquérant qui a vaincu chacun de ses adversaires, d’un Seigneur qui a obtenu l’obéissance de cœur de chacun de ses sujets. Jésus porte toute la gloire de faste que le Ciel peut lui accorder.
Vous ne pouvez, avec toute votre imagination développée, concevoir sa grandeur extraordinaire ; il y aura encore une révélation supplémentaire de celle ci quand il descendra des Cieux dans une grande Puissance, avec tous ses saints anges. Alors il s’assiéra sur le trône de Sa Gloire. Oh la splendeur de cette gloire ! Il ravira les cœurs de son peuple. Ce n’est point ici la seule conclusion, car pour l’Éternité s’élèvera sa louange, « Ton trône, Ô Dieu, est d’Éternité en Éternité ! » Lecteur, si tu veux connaître la joie de la gloire à venir de Christ, il doit apparaître glorieux à ta vue aujourd’hui. En est-il ainsi ? Certainement. Ch. SpurgeonSujet développé chaque jour de la semaine sur le forum: https://rosedautomne7.forumactif.comForum auquel vous êtes invités à vous joindre | |
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