Josy Admin
Nombre de messages : 5233 Age : 92 Localisation : Annecy - France Date d'inscription : 10/12/2008
| Sujet: Quand tu es irrité, compte jusqu'à 10 Lun 1 Juil 2013 - 15:53 | |
| Quand tu es irrité, compte jusqu'à 10 Lors de mes séminaires pour les couples, il m’arrive de temps en temps de rencontrer des gens qui me disent : « Dr Chapman, je ne peux pas maîtriser ma colère. Quand je suis irrité, il faut que ça sorte. Il m’est impossible de me contenir. Je deviens fou furieux. » Je comprends ce que ces personnes expriment et je comprends la force de la colère qui commence à sourdre, mais je suis cependant convaincu que ces paroles ne sont pas justifiées. Il est vrai qu’à partir du moment où nous avons ouvert les vannes qui retenaient les eaux grondantes de la colère, il est difficile de contrôler le flot et de l’empêcher de tout détruire sur son passage. C’est avant qu’il faut intervenir. Nous devons agir avant le déferlement de paroles ou d’actions blessantes.
Votre mère ne vous a-t-elle pas donné ce sage conseil : « Quand tu es irrité, compte jusqu’à dix avant de dire ou de faire quoi que ce soit » ? C’est une bonne suggestion, mais je crains que certains doivent compter jusqu’à 100 ou même 1 000 ! Ce temps est nécessaire pour éteindre le feu qui fait rage en eux. En tout cas, plusieurs ont trouvé ce moyen efficace pour surseoir à leur réaction. Je vous suggère de compter à voix haute. Si vous êtes en face de la personne qui vous a irrité, éloignez-vous. Faites un tour en comptant. Quand vous aurez tourné le coin de la rue et que vous serez arrivé à 597, vous serez probablement en mesure de cesser de compter et vous pourrez affirmer : « Je fulmine ! Comment vais-je réagir maintenant ? » [...]
Il m’est aussi arrivé de suggérer une autre méthode lors de mes séminaires. On peut l’appeler « Temps mort » ou « Pouce », pour reprendre le langage des enfants. C’est une « trêve », un temps d’arrêt entre des belligérants. C’est ce que demandent parfois les entraîneurs sur le banc de touche quand ils veulent donner de nouvelles consignes à leur équipe. Ce sera votre façon de dire : « Je bous de colère en ce moment, mais je ne veux pas lui donner libre cours. Je demande donc une pause. » Si les intéressés comprennent que c’est une technique salutaire et non une fuite devant le problème, ils ont intérêt à accepter la trêve, car c’est un moyen efficace pour canaliser le courroux. Il ne faut cependant pas que la trêve dure des mois. Elle doit rester limitée dans le temps, juste pour vous donner l’occasion de maîtriser vos émotions, de manière à ce que vous abordiez ensuite la difficulté dans une optique constructive Gary Chapman
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