Josy
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 |  Sujet: Au Chili, "Dieu a gagné !"  Dim 17 Oct 2010 - 11:30 | |
|  Au Chili, "Dieu a gagné !"
Les yeux du monde entier se sont tournés vers le Chili, et plus précisément, vers la mine d'or et de cuivre de Copiapo (40km de San Jose), dans le désert montagneux d'Atacama. Selon les médias, plus d’un milliard de personnes ont suivi avec émotion le sauvetage des 33 mineurs.
Et après 70 jours dans cette prison souterraine, «Dieu a gagné !», s’est écrié Mario Sepúlveda, l’un des miraculés. Jimmy Sanchez, âgé de 19 ans, en est lui aussi convaincu : «Dieu ne nous a jamais laissé ici-bas».
«Mais quel Dieu était là-bas avec Jimmy Sanchez et les autres ?», s’interroge David Gibson, journaliste religieux pour le Politics Daily, réagissant à l’étonnante ferveur religieuse et au fait que «différentes églises ont parlé d’une intervention divine dans ce sauvetage remarquable». Tout d’abord, à en croire Carlos Parra Diaz, un pasteur adventiste du septième jour, «Dieu voulait que les mineurs soient sauvés et j’ai été son instrument. Dieu m'a parlé clairement et a guidé ma main à chaque étape du sauvetage».
Pas si simple... car sur les lieux étaient également présents un pasteur évangélique et un pasteur pentecôtiste. Plus encore, des membres de Campus Crusade for Christ (CCC) ont offert à chacun des mineurs, un lecteur mp3 contenant le Nouveau Testament ainsi que la version audio du célèbre film "Jésus". Christian Maureira (en photo), Directeur National de CCC rapporte également que tous les mineurs portaient un T-Shirt de son organisation missionnaire. Sur le T-Shirt, on pouvait lire : «Merci Seigneur» et le Psaume 95v4 : «Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à lui».
Développement considérable des églises évangéliques
«L'idée était de glorifier notre Seigneur avec tout cela et aussi d’exprimer notre amour et notre préoccupation pour eux. Ils ont reçu de nombreux cadeaux, mais ils ont décidé de porter notre T-shirt et nous louons Dieu pour cela», se réjouit Christian Maureira. Pour sa part, l'Evêque catholique local, Caspar Quintana affirme que «ce qui importe, c'est que Dieu agisse au travers de l'ingéniosité humaine pour sauver ces hommes».
«La catastrophe de la mine chilienne a été considérée comme une excellente occasion de témoigner de la foi», relève David Gibson. Néanmoins, la ferveur religieuse n’a pas attendue l’effondrement de la mine pour se manifester. En effet, les églises évangéliques se développent considérablement au Chili, au détriment du Catholicisme, qui ne concerne plus que 70% de la population. Un essor qui se généralise en Amérique Latine. A tel point que le Guatemala est aujourd'hui considéré comme «une nation à majorité protestante» et que les fidèles évangéliques ne cessent de se multiplier au Brésil.
«Ainsi aura-t-il suffi d’un quart de siècle de mission évangélique pour que l’Amérique latine, pourtant colonisée au nom de la Contre-Réforme, se laisse détourner de l’Eglise catholique. Déjà un Chilien sur quatre est un Born Again. Quant au Brésil, il n’est plus seulement la plus grande nation catholique, il est devenu également le deuxième pays évangélique, juste après les Etats-Unis», écrivait déjà en 2004, Slimane Zeghidour, auteur d'un sulfureux dossier paru dans le Nouvel Obs et intitulé : "Les évangéliques, la secte qui veut conquérir le monde". Paul OHLOTT | |
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