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 temoignage de Jean

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MessageSujet: temoignage de Jean   temoignage de Jean Icon_minitimeVen 2 Oct 2009 - 13:27

VOICI UN BEAU TEMOIGNAGE :

Je me nomme Jean, béarnais de souche, 61 ans, marié un enfant. J'ai expérimenté ma rencontre avec le Seigneur Jésus vers 23 ans. 38 ans… que le temps passe vite ! Mon épouse, mon "Isha", a pour prénom Monique. C'est "ma mienne".

Comme la plupart d'entre nous, j'ai été élevé dans une famille de religion catholique Romaine, sauf que, arrivé à 8/10 ans, je commençais à être un râleur ; un râleur et un contestateur car je ne pouvais pas supporter deux choses :
Voir Jésus cloué sur une croix alors qu'à Pâque l'église chantait que Jésus était ressuscité, ce qui faisait que je ne comprenais pas pourquoi il n'y aurait pas eu deux croix, une avec Jésus et l'autre sans Jésus. Et pour moi, dans mon jeune âge, je prenais tout ça comme un mensonge.
Secondement, quand j'allais au catéchisme le jeudi, on nous mettait tous pendant deux heures dans une pièce pour voir des films avec Tintin et Milou.
Moi j'aimais beaucoup Tintin et Milou, pensez donc, mais pas dans ce cadre-là, car j'estimais que ces choses ne devaient pas être mélangées avec des activités à connotation religieuse. Oh ce n'était pas aussi clair que ça dans ma tête, mais c'était ce que je ressentais intuitivement.
Comme je refusais d'y retourner, alors j'ai été pris pour un rebelle.
Moi je le prenais mal à l'époque, alors qu'en fait je recevais une flatterie de la part de ceux qui me traitaient ainsi.

Après m'être marié, à 22 ans, tôt après il m'arriva ceci : J'habitais pas loin d'un endroit où il y avait ce que l'on appelait à l'époque "le marché aux puces".
Un jour que j'y flânais, j'ai été attiré par une guitare sur le sol, mise en vente. A l'époque j'en jouais un peu, mais j'étais nul, et comme je ne le savais pas, je cherchais de-ci-de là une meilleure guitare, pensant que ça venait d'elle.
Je me penche, je la prends en main, je l'essaie un peu, et au moment ou je me relevais pour voir si je l'achetais, le gitan qui tenait ce stand vint à moi et me demanda : "Vous aimez la guitare ?" "Oui", lui ai-je répondu, j'aime beaucoup la guitare. Alors le gitan m'a répondu : "Je connais un endroit où on joue très bien de la guitare", si vous voulez je vous dis ou ça se trouve.
Moi, je dois vous le dire franchement, je n'aimais pas trop les gitans, me méfiant d'eux ; mais pourtant j'ai toujours eu de l'admiration pour ceux que je connaissais, à environ 20km de chez moi, et dont j'avais du respect eu égard à leur propreté, leur ordre et leur indépendance.
Or justement, c'est là que le gitan m'invitait à aller.

De retour chez moi, j'en ai parlé à ma femme, lui disant que nous étions invités chez des gitans à écouter de la guitare, et que malgré la méfiance que j'avais envers eux, je me sentais "poussé" à y aller quand même. Monique m'a regardé, étonnée que j'aille à l'envers de mon bon sens paysan, mais ne me fit pas d'obstruction pour autant. Courageuse !

Le jour dit j'ai dit à ma jeune épouse : "Ne t'en fais pas, notre belle voiture anglaise décapotable, je la garerai très loin pour ne pas que ces gitans me la volent. De plus, je prends un couteau dans ma poche au cas où".

Voilà dans quelles circonstances je suis allé à cette réunion chez des gitans. En somme c'était "aller dans la gueule du loup". Allez comprendre !

Je fais maintenant un copier/coller de mon témoignage que j'ai inséré, pour la première fois l'année dernière, dans une étude, car mon cas collait vraiment trop à cette étude "soins pour les yeux", (spirituels vous l'aurez compris), pour que je ne l'y mette pas ; alors j'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai joint.
------
Voilà le copier/coller

La première fois que je suis venu écouter le message de l'évangile, c'était chez des gitans, dans un petit village près de Pau. Je ne les aimais pas trop, ces gitans, mais j'avais malgré tout du respect pour eux. Pourtant j'y suis venu, poussé par je ne sais quelle force, car un gitan en ville m'y avait subtilement invité. Et au passage j'admire ce gitan qui ne devait pas être bien riche, qui a oublié de me vendre la guitare mais n'a pas oublié de m'inviter à une réunion évangélique à mon insu. Que le Seigneur lui rende au centuple !

J'y suis donc allé avec ma jeune femme, qui est devenue depuis aussi ma sœur dans le Seigneur.
J'aimais tellement ces gens que j'avais dit à ma femme : "Je vais me garer très loin pour ne pas qu'ils nous volent la voiture ; et de toutes façons j'ai un couteau dans ma poche, au cas où". Voilà dans quel état d'esprit je suis allé écouter l'évangile.
(En fait je n'ai entendu aucune guitare ce soir-là, mais l'évangile, ce qui n'était pas prévu. Mais bon, c'est une belle musique aussi, ne trouvez-vous pas ?) Il faut croire que deux forces gigantesques s'affrontaient et dont j'étais totalement ignorant.

A cette époque, j'étais malade des yeux. Je ne pouvais pas supporter la lumière. Je roulais de nuit avec des lunettes de soleil indice 3. Le jour, je mettais des indice 4, le maximum avec lequel il est interdit de rouler. Et il est vrai que quand on est dans les ténèbres, la forte lumière fait du mal aux yeux ; dans ce cas on préfère rester dans les ténèbres. Mais à cette époque, je ne savais ce que je comprends aujourd'hui sur la lumière et les ténèbres et les soins pour les yeux, et que je peux coucher sur ce papier.

Je suis entré dans leur petite pièce, sur la défensive et la main dans la poche. Il y avait une petite ampoule électrique qui éclairait la pièce. Je ne pouvais absolument pas regarder le prédicateur, car la faible lueur de l'ampoule entre lui et moi me l'interdisait. Je fus donc contraint de seulement écouter.
Ne me demandez pas aujourd'hui ce que j'ai entendu, car je n'en sais rien. De plus celui-ci parlait une sorte d'Espagnol avec un fort accent gitan. Bref, je ne comprenais rien, ou presque.
J'entendais vaguement des mots : Dieu, Jésus-Christ, amour, croix, péché, etc. Ces mots m'impressionnaient, me chamboulaient le coeur, j'avais le sentiment que je touchais du doigt quelque chose que je désirais depuis toujours, mais sans forcément en prendre conscience au point d'aller le chercher.

Ce que je sais aujourd'hui, c'est que cependant Quelqu'un était là, qui m'attendait et qui voulait me faire connaître la guérison de tout mon être.

Alors quelque chose s'est produit, que je ne pourrais vous expliquer, qui a fait qu'un grand ménage se fit dans mon être intérieur. J'avais l'impression d'être à l'intérieur d'une machine à laver en plein lavage/essorage.

En fait, plus j'étais à ce contact, plus je me sentais nettoyé.

Un jour, je me sentis tout propre, alors je me suis fait baptiser dans cette propreté, car on m'avait dit que quand on était prêt dans notre tête, on se faisait baptiser. Malheureusement je ne m'en souviens même pas, tant la vie du Seigneur qui m'avait nettoyé était devenue bien plus importante que mon baptême. J'ai beau fouiller dans ma tête, je ne m'en souviens pas. Ce sont des témoins de la chose qui me l'ont répété, dont ma femme et une partie de ma famille.

Mais ce n'était pas tout, j'étais encore malade des yeux, bien que ça allait un peu mieux quand même. Pourtant un jour, je pris conscience que Celui qui avait si bien nettoyé ce que je n'aurais pu nettoyer moi-même, pouvait, je le croyais, me redonner une vue normale. Alors un jour je le Lui ai demandé. Je lui ai demandé parce que j'étais sur la route avec le soleil de face.
Je me suis arrêté sur le bas-côté de la route et j'ai parlé à Dieu. Je lui ai dit la vérité. Je lui ai dit que s'il le fallait, j'acceptais mon sort de malade des yeux, mais que sincèrement j'étais mal à l'aise pour conduire, et surtout que c'était dangereux et que je pouvais avoir un grave accident.
Je lui ai dit ça, tout simplement.

Puis j'ai été rempli de joie de Lui avoir demandé ça, si simplement. J'étais émerveillé d'avoir pu ainsi parler naturellement à mon Père des cieux. Je pleurais beaucoup, tellement l'émotion était grande, et je pense que mes larmes ont dû emporter avec elles la maladie des mes yeux, car lorsque je repris le volant, quelques kms plus loin je me suis rendu compte que je n'étais presque plus gêné par la lumière. Deux semaines plus tard, je n'avais plus rien.

Jésus s'est donc occupé de mes yeux, petit à petit, comme l'aveugle dans Marc 8 ; 22, où Jésus s'y est repris à deux reprises pour guérir cet homme. Merci ! Merci !

Depuis, j'ai contracté une autre maladie des yeux, mais ce n'est pas la même : J'ai comme des fuites de liquide qui sortent de mes yeux. Je pleure très souvent, tellement Dieu m'émerveille, tellement je le vois de mieux en mieux, tellement ses actes et sa nature me sont révélées, jour après jour. Je suis donc toujours malade, mais pas de la même maladie. Mais de celle-ci je refuse totalement de guérir.

Pendant longtemps je n'ai pas compris pourquoi Jésus n'avait pas guéri instantanément cet homme, cité en Marc 8 ; 22. Aujourd'hui je le comprends par ma propre vie et dans ma propre vie : Mes yeux s'ouvrent petit à petit. Jésus me donne petit à petit de voir encore mieux les profondeurs de sa Parole, sa Parole qui a le pouvoir de créer ce qui n'existe pas encore en nous, et surtout, surtout : Ce qu'Il est. Si Jésus m'avait ouvert les yeux d'un coup, peut-être auraient-ils été brûlés de voir une telle Gloire.
Non, Il l'a fait et Il le fait encore, petit à petit, et ça me va très bien comme ça.

Cette guérison "progressive" me permet d'accéder à des profondeurs intérieures que je n'aurais jamais pensé pouvoir atteindre. C'est comme un entraînement bien suivi : Plus on s'entraîne, plus on repousse les limites de notre corps, au point qu'on en est étonnés. Quand je serai très vieux, je Le verrai encore mieux.

Pour ce qui est de la propre justice, dont sont malades le plus souvent les gens très honnêtes mais aveugles, et moi aussi à l'époque, (ce qui en soi est une grande qualité), eh bien un jour j'ai appris quelque chose qui m'a définitivement débarrassé de mes somptueux habits de justice. Evidemment, comme tout un chacun je trouvais que ma justice n'était pas si mauvaise que ça, car je ne connaissais que la justice des hommes.

Je l'aimais, cette justice, parce que je la trouvais belle et honorable, parce qu'elle avait le pouvoir de rehausser l'âme d'un l'homme, ce qui est très recherché par tous, je pense.

Je pensais donc être juste, uniquement parce que j'aimais et je pratiquais en partie la justice. Mais un jour, brusquement j'ai appris ce qu'est la justice de Dieu, alors mes beaux habits tombèrent en lambeaux et je me suis retrouvé nu. J'ai appris ceci de la justice de Dieu : "Un pèche, l'Autre paie. C'est normal, dit Dieu dans l'évangile".

Normal ! ! ! Sur le coup je me suis quelque peu révolté, bien que j'étais chrétien ; mais cinq minutes plus tard j'avais de nouveau des fuites à mes yeux, des fuites qui ressemblaient plutôt à des ruisseaux, après avoir vu ce qu'est Sa justice et son caractère d'Agneau.
Ma justice me rendait joyeux, c'est vrai, parce que je l'aimais, la justice ; mais la justice de Dieu, elle, m'amena à pleurer abondamment sur la bassesse de ma propre justice.
De ça aussi, Jésus m'a débarrassé.
Puis Jésus ne m'a pas laissé nu ; Il m'a habillé de Ses propres vêtements de justice, vu que je n'en avais pas.

Ouf ! Je ne suis plus nu ; et le fardeau qu'était "la conservation de ma propre justice" me fut enlevé à jamais. Maintenant je suis bien plus léger dans mon cœur, bien moins fatigué, et de plus je suis bien au chaud dans mes nouveaux vêtements.

Voilà pour ce qui est du témoignage de mes débuts.
---
Quelques mois plus tard, alors que j'étais au chômage après du travail en intérim, un jour quelqu'un frappe à ma porte et me dit : "Enfin vous voilà ! On vous cherche depuis des mois".
Surpris, je lui demandai pourquoi. Il me dit qu'il était ingénieur et que j'avais travaillé en intérim dans son entreprise. J'avais été remarqué et fait bonne impression, apparemment, car il me proposait d'entrée un poste à Fos-sur-mer près de Marseille, en qualité de chef d'équipe en électricité.

De fil en aiguille, ma femme m'a rejoint et nous avons été à des assemblées de Pentecôte. Participer à ces réunions faisait que nous avions l'impression de nous voir de plus en plus petits, nuls et ignorants, car on entendait des gens parler en d'autres langues et prophétiser.
Les mois ont suivi et on était comme écrasés. On ne se sentait pas à notre place car ces gens étaient trop hauts pour nous, et on voyait bien qu'au fil des mois, nous on n'arrivait pas à rattraper ce retard d'un seul millimètre.
Dégoûtés de nous-mêmes, on a parlé avec le pasteur pour tout lui expliquer sur cet écart trop grand entre les membres de cette église et nous, et que c'était un poids trop grand pour nous ; qu'on se sentait indignes d'une telle assemblée. Le pauvre pasteur ne comprenait pas vraiment ce qui arrivait et il avait les larmes aux yeux lui aussi. Alors nous avons prié et nous nous sommes séparés en paix.

Des années ont passé pendant lesquelles j'étais en perpétuel déplacement, vivant avec mon épouse et ma fille, en caravane et fourgon, car j'avais un contrat d'ouvrier grand déplacé, et j'allais d'un lieu à l'autre et aussi dans les pays limitrophes.
Puis un jour, comme ma fille avait cinq ans et donc l'école obligatoire, alors que là elle n'y allait pas tout le temps à cause de ces déplacements fréquents, nous sommes descendus dans le sud et nous nous y sommes installés. Depuis nous n'avons plus bougé.
J'ai fréquenté les assemblées de Pentecôte pendant des années, mais au fil des ans, malgré notre patience, il nous fallut partir car on devenait malades à la seule pensée d'aller à une réunion.

Je n'ai pas envie de vous dire ce qui nous a poussés à partir, mais à partir du moment où le pasteur commença à dire au micro : "Je vais vous annoncer Jésus Light", et aussi "approchez vous, venez, vous tous qui n'avez pas de femme... Et vous, qui n'avez pas de mari... Et encore, vous qui n'avez pas d'emploi", alors nous nous sommes regardés, ma femme et moi, et nous avons dit : Notre place n'est plus ici. Si on reste, c'est faire comme Judas: Mettre la main dans le plat.

Maintenant tout va bien, nous pouvons nous nourrir de la vraie Parole faite chair, qui a condescendu à s'abaisser jusqu'à nous, afin de nous être fait semblables et s'identifier avec nous, si indigents. Ca doit faire une quizaine d'années environ, je ne sais plus car je ne compte pas ces choses.

Un petit groupe s'est formé d'une vingtaine de personnes en trois endroits, et nous vivons enfin la vie de corps telle que nous l'avions comprise et désirée.

Nous sommes heureux maintenant.

Merci au Seigneur de l'Eglise qui nous suit à la trace et ne nous laisse pas un instant. C'est son Œuvre, c'est Lui qui construit sa propre Eglise.

Jean


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