Le Seigneur Jésus dans le ciel est notre divin avocat

 DIEU NOUS DIRIGE      

     Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Romains 8:28

     Les circonstances de la vie d’un chrétien sont réglées par Dieu lui-même. Rien n’y arrive par hasard. Dans sa sagesse, Dieu vous met dans des situations dont vous ne saisissez pas le sens. Il vous conduit dans des lieux choisis à l’avance, vous fait rencontrer certaines personnes, et vous place dans des conditions telles que l’intercession, suscitée en vous par le Saint-Esprit, soit orientée dans tel ou tel sens. Ne cherchez jamais à guider les événements, à vous dire : « Je vais diriger et prévoir ; éviter ceci et me méfier de cela. » Votre vie étant dans la main de Dieu, ne pensez donc pas que les circonstances que vous traversez sont étranges. Votre rôle dans la prière d’intercession, ce n’est pas de souffrir l’agonie de l’intercession, mais de profiter des circonstances ordinaires où Dieu vous place, des gens simples parmi lesquels vous vous trouvez, pour les apporter devant le trône de Dieu, et donner au Saint-Esprit l’occasion de prier pour eux par votre entremise. C’est de cette manière que Dieu, par le moyen de ses enfants, atteint le monde entier.

     Suis-je un obstacle à l’œuvre du Saint-Esprit en restant dans le vague, ou peut-être en me substituant à lui ? Dans l’intercession, il faut que l’homme fasse sa part ; et sa part, ce sont les circonstances dans lesquelles il se trouve, et les gens avec lesquels il est en contact. Ma pensée doit être comme le sanctuaire du Saint-Esprit, afin qu’à mesure que je nomme ceux pour qui je prie, le Saint-Esprit intercède pour eux.

     Vos prières d’intercession ne peuvent être les miennes, et les miennes ne peuvent être les vôtres. Mais en chacun de nous, le Saint-Esprit prie pour telle ou telle personne qui a besoin de cette intercession. O. Chambers

Voudriez-vous porter le deuil de l’homme parfait ?

"Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père,Jésus-Christ le juste." 1 Jean 2.1

La fausse culpabilité ne vient jamais de Dieu ; elle est le lot de votre vieille nature et de l'influence infernale ; parfois votre religion (même chrétienne, même évangélique) va la favoriser ! Elle n'avance rien dans votre vie. Par contre, Dieu donne la repentance de la véritable culpabilité, et là tout peut changer !

Lorsque l'apôtre Jean a écrit ces lignes, il y a vingt siècles, il a signé l'arrêt de mort officiel de nos illusions.

L'homme parfait, la femme idéale, le chrétien d'exception, le pasteur sans erreur n'existent pas ! Ce n'est pas Jean qui le déclare, mais c'est Dieu lui-même ! Le Seigneur ne se fait aucune illusion sur la nature humaine, au contraire de vous. Alors il prévoit dans sa sagesse, dans son amour, dans sa bonté et dans son équilibre, Jésus l'avocat pour ceux qui ont péché.

Cette vérité néotestamentaire n'est guère appréciée des tenants de la propre justice ; eux voient ce texte comme un blanc-seing au péché ; ils le considèrent comme un chèque en blanc signé à tous les humains pour qu'ils puissent pécher à leur guise ! Quelle folie !

J'ai une roue de secours dans ma voiture, et même si aujourd'hui il est devenu très rare de crever, elle reste néanmoins une sécurité pour moi ! Dieu sait bien ce qu'il fait et il a prévu un avocat pour votre vie ! Et ce afin de vous ramener à lui, de vous sortir de la culpabilité, de vous délivrer de l'influence du Satan qui vous tient avec cette faute du passé.

Dieu est en deuil ! Il porte le deuil de l'être humain parfait alors que vous en êtes encore à vivre d'illusions dans ce domaine ! Vous n'êtes pas parfait ; les autres autour de vous non plus, quels que soient leur nom et leur titre ! Alors, à votre tour, portez le deuil de l'homme parfait, et entrez pleinement dans la dimension de grâce que Dieu veut pour votre vie !

Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, je veux porter le deuil de mes illusions ! J'ai si souvent voulu être meilleur par moi-même, atteindre la perfection dans ma vie ! Et puis mes misères m'ont rattrapé ! Je veux donc entrer pleinement dans ton pardon, vivre dans et de ta grâce, et ne plus laisser au Satan l'avantage sur ma vie en déposant ma culpabilité à tes pieds maintenant. Amen. Samuel Foucart

 Les trois passoires

“Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.” Philippiens 4.8

On raconte q'un jour, quelqu'un vint trouver Socrate, un philosophe de la Grèce antique pour lui dire : Dieu nous appelle à être des avocats de la défense, et non de l’accusation.

- Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Socrate. Ce que tu as à me dire, l'as-tu fait passer par les trois passoires ?

- Les trois passoires ?

- Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est vrai ?

- Non, pas vraiment. Je n'ai pas vu la chose moi-même, je l'ai seulement entendue dire…

- Très bien ! Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons maintenant de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

- Ah non ! Au contraire ! J'ai entendu dire que ton ami avait très mal agi.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es pas sûr qu'elles soient vraies. Ce n'est pas très prometteur ! Il reste encore une passoire, celle de l’utilité.

Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Utile ? Non pas réellement, je ne crois pas que ce soit utile…

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? Je ne veux rien savoir et, de ton côté, tu ferais mieux d'oublier tout cela.

Il est tellement facile de juger une situation d’un point de vue extérieur. Nous chrétiens, sommes enclins au jugement et à la critique, sans comprendre que nous faisons parfois l’œuvre de l’ennemi.

Je crois que Dieu nous appelle à être des avocats de la défense, et non de l’accusation. Satan est l'accusateur des frères. Jésus, quant à lui, est notre avocat auprès du Père ! Soyons comme Jésus !

Une action pour aujourd’hui
Jésus nous a donné un commandement nouveau : nous aimer les uns les autres. C’est à ceci que le monde verra que nous sommes ses disciples. C’est notre amour qui permettra de faire la différence dans ce monde, et non pas nos jugements à l’emporte-pièce, ni nos critiques, et encore moins nos préjugés. Éric Célérier

Coeur brisé ?

"L'Esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance" Ésaïe 61.1

Jésus a le pouvoir de guérir ceux qui ont le coeur brisé !

L'onction reposant sur Jésus est assez puissante pour briser n'importe quel joug, pour libérer un être humain, aussi bien extérieurement qu'intérieurement !

Nous savons combien les blessures intérieures peuvent être parfois beaucoup plus douloureuses et profondes que celles touchant le corps, c'est pourquoi Jésus guérit aussi l'être intérieur.

Le ministère du Saint-Esprit est le plus qualifié pour oeuvrer en profondeur, et de la meilleure manière qui soit, en vue d'obtenir la guérison de l'âme ! Les besoins sont si grands et le désespoir si profond que notre siècle a vu l'explosion de toutes sortes de sciences prônant les "thérapies de l'âme".

Malheureusement, nous trouvons véhiculés là tellement d'abus, de déceptions et d'illusions. Notre Dieu est le créateur de l'esprit humain, il en connaît les moindres recoins, il visite les replis de notre conscience et reste le mieux placé pour guérir l'âme humaine ! "Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous" (Jean 14.16)

Le mot consolateur vient du mot grec " parakletos" qui signifie : "convoqué, appelé aux côtés, celui qui plaide la cause d'un autre, un avocat, un plaideur, un conseil pour la défense, un assistant légal, un intercesseur". Autant de termes extrêmement positifs.

Lors de son ministère terrestre, Jésus guérissait les êtres humains dans tout leur être : esprit, âme et corps. La guérison intérieure n'est donc pas une nouveauté apparue à la fin du vingtième siècle sous la férule de la psychanalyse, mais une vérité permanente liée à l'Évangile de Jésus-Christ !

Lors de sa première prédication publique, Jésus a dévoilé son programme béni en reprenant à son compte les paroles d'Ésaïe 61. Immédiatement un homme possédé expérimentera la guérison intérieure et le pouvoir de délivrance du Fils de Dieu.

Cette parole est aussi pour vous ! Jésus veut poser sa main sur votre coeur meurtri et vous guérir.

Laissez-vous toucher par sa présence et laissez-le redonner vie à ce qui est brisé en vous ! Jésus est tout-puissant ! N'en doutez pas !

Une prière pour aujourd'hui
Merci Seigneur parce que je reçois ta guérison. A cet instant, j'expérimente ta puissance et je laisse ton Saint-Esprit guérir ce qui est brisé au fond de moi. Amen. Franck Alexandre

 Qui prie pour moi ?

     « Moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. » Luc 22:32

  Certains détails de la nuit où Jésus fut livré sont comme des indices qui annoncent le reniement de Pierre. Sa confiance en lui, excessive (Mr 14. 29, 31; Jn 13. 37), le conduira à sa chute. Quand Jésus demande à ses disciples de veiller et prier tandis qu’il implore son Père, il les trouve endormis. C’est à Pierre qu’il en fait le reproche (Mr 14. 37). Voilà des dispositions qui ne préparent pas à affronter l’épreuve à laquelle Pierre sera soumis dans les heures qui vont suivre. Jésus savait ce qui arriverait. Il l’a annoncé à ses disciples et il a prié pour Pierre !

  Le moment semble idéal pour Satan : il attaque les disciples, privés alors de la présence de leur Maître, afin de réduire à néant tout le témoignage de Jésus. Dans quelques heures, le Seigneur sera condamné à mort, victime de la haine des puissants chefs religieux. Pierre, confiant en ses propres forces, pénètre dans le palais du souverain sacrificateur. Il se voit placé devant la décision difficile de s’associer au condamné ou de le renier. Ayant négligé de prier, il fait le mauvais choix. Mais, avant que cette chute ne se produise, Jésus a prié pour Pierre afin que sa foi ne défaille pas !

  Oui, la faute de Pierre est très grave, mais grâce à la prière de Jésus, l’épreuve amère portera des fruits dont nous bénéficions encore aujourd’hui (1Pi 5. 9, 10; 2Pi. 3. 17, 18). Par cette prière à son Père, avant son propre combat à Gethsémané, Jésus nous enseigne la puissance de son amour et de son intervention comme avocat (1Jn 2. 1).

  Lors d’épreuves douloureuses, nous sommes la cible des attaques de l’ennemi. À chaque fois, la Parole et l’Esprit nous enseignent notre conduite : tantôt fuir, tantôt résister, toujours veiller et prier, mais ne jamais nous confier en nos propres forces. Notre responsabilité demeure, mais nous pouvons disposer de la puissance de l’intercession de Jésus qui a prié pour que notre foi ne défaille pas.

  Soyons donc nous-mêmes « fermes dans la foi » (1Pi 5. 9). Encourageons aussi nos frères éprouvés et prions pour la solidité de leur foi « par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et …  avec toute persévérance » (Ep 6. 18). Eux aussi participent au même combat ! Plaire au Seigneur