Quel est cet enfant qui est mien ?
« Mon enfant au sein de ta mère, quel sera ton avenir ? Seras-tu parmi les grands de ce monde ? Ou, simplement, ton avenir sera-t-il serein ? »
Quels sont les Parents qui ne se posent cette question… Nous voulons toujours le meilleur pour le fruit de nos entrailles. (ce, jusqu’à la fin de notre vie). La chair de notre chair, le sang de notre sang !
Aussi souvenons nous de Psaumes 22, 10 : « Oui, c`est Toi qui m`as tiré du sein maternel, qui m`as donné confiance sur les mamelles de ma mère.» et nous réaliserons que cet enfant nouveau né n’est pas ‘fruit du hasard’! Ne parlons pas de la régulation des naissances qui a pris tant de place aujourd’hui.
Winston Churchill à dit : « Il n y a pas de meilleur placement pour un pays que de mettre du lait dans des enfants.» Voyait-il dans cette expression ‘mettre du lait dans l’enfant’ la complicité d’Amour entre la mère et de l’enfant ? Cet Amour fruit du bonheur et clé du pays où coulent le lait et le miel.
L’enfant grandit et la vie n’est pas un long fleuve tranquille car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. (Romains 3, 23)
Ce verset concerne-t-il donc nos enfants bien-aimés ! ? Nous avons un pincement au cœur à cette lecture : « Mon Enfant pécheur ! » Oui, l’enfant ne naît pas chrétien ! Mais Proverbes 22, 6 nous apaise : « Instruis l`enfant selon la voie qu`il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s`en détournera pas. »
Victor Hugo a dit : « Tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit. » Si Dieu écrit ce livre il nous est donné d’en tourner les pages !
D’aucuns voudraient que les pages un peu épuisantes de l’enfance se tournent plus rapidement…
Seulement d’autres suivent, celles harassantes de l’adolescence…Et ainsi de suite : demandez donc à nos Seniors.
Chaque page ne se doit-elle pas d’être écrite patiemment, parfaitement, totalement, en son temps. « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Ecclésiaste 3, 1)
Ne brûlons pas les étapes et n’irritons pas nos enfants (Pères, n`irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent.) Colossiens 3, 21)
Dans une étude Neil Anderson affirme qu’un enfant reçoit dans une famille ‘moyenne’,
10 remarques négatives pour 1 remarque positive; et à l’école 7 remarques négatives pour
1 remarque positive.
Donc au total 17 réprimandes pour 2 encouragements !
Selon cette même étude il faut à l’enfant 4 remarques positives pour effacer l’effet
d’1 remarque négative…
Pour les forts en calcul il faut donc, dans ce contexte, 68 remarques positives pour contrer ces 17 réprimandes (il en manque alors 66)
Mais ne nous leurrons pas. La permissivité a malheureusement pris trop de pouvoir dans nos foyers et il n’est plus bon de voir le mal là où il est ! Le mal et le bien sont parfois même très complices. Les remarques négatives peuvent être quelquefois des remarques constructives ! Cette statistique ne nous encourage pas à complimenter outre mesure l’enfant tout comme elle n’infirme pas le devoir de les réprimander sans cesse.
L’enfant doit se construire. Il faut du courage pour être Enfant aujourd’hui ! …Et il faut du discernement pour être Parents aujourd’hui ! Éphésiens 6, 4 nous donne la solution : « Pères, élevez vos enfants en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. »
Valoriser son enfant est bien…Le sermonner, aussi, est bien !
Souvent nous ne savons donner que ce que nous avons reçu.
Est-il indispensable de souligner que l’enfant naît enfant et qu’il apprend au fur et à mesure son rôle d’adulte en devenir, tandis que le parent doit connaître de suite le sien (de rôle) ? Mais s’il craint l`Éternel, il peut trouver la sagesse en son amitié, car cette alliance lui donne les instructions (Psaumes 25, 14)
Les parents sont des potiers et l’enfant en est l’argile.
Le potier à-t-il vraiment besoin de la sonnerie d’un téléphone portable dans l’assemblée pour façonner ?
L’argile a-t-elle vraiment besoin d’un jeu électronique pendant les offices pour être modelé ? (- lerdami a osé ! -)
Ne nous jetons pas la première pierre mais sondons notre cœur. « Sonde-moi, Éternel! Éprouve-moi, Fais passer au creuset mes reins et mon cœur. » (Psaumes 26, 2)
Pour conclure:
Une pensée toute spéciale pour les mamans qui ont porté (qui portent) l’enfant en leur sein :
« Le cœur d'une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours le pardon. » Honoré de Balzac
Et aussi :
« Les enfants des enfants sont la couronne des vieillards, Et les pères sont la gloire de leurs enfants. » (Proverbes 17, 6). Lerdami
Hier à 18:41 par Josy
Sujet: Lerdami : Quel est cet enfant qui est mien ? 